Une forme clinique de la maladie d’Alzheimer pourrait provenir des dents !
Faisant suite à l’article d’introduction sur la relation maladie d’Alzheimer / serrement de dents publié précédemment, voici une traduction d’articles parus en Extrême-Orient sur l’importance délétère du non remplacement et du serrement de dents et la genèse de la maladie d’Alzheimer.
Je vais tenter d’expliquer le plus simplement possible le mécanisme d’une cause certaine de la maladie d’Alzheimer et de la démence sénile. Il en existe peut être d’autres, mais elles ne sont pas de notre compétence.
Dans le cerveau des mammifères, homme compris, il existe une petite structure appelée l’hippocampe, siège de la mémoire et de l’orientation spatiale. Cet hippocampe contient une quantité impressionnante de neurones qui nous permettent de nous souvenir et de nous orienter dans la rue par exemple. Toujours à ce niveau du cerveau, existent deux zones qui concernent ce présent article :
– une, intitulée le « Gyrus denté » siège de la mémoire où les neurones perdus journellement à cause du vieillissement peuvent, même chez une personne âgée, être compensés. Si des exercices constants de mémorisation sont pratiques, un développement des interconnexions entre les neurones restants s’établit, contrairement aux idées reçues.
Charles Vanel (le Salaire de la Peur) et Denise Grey (la grand-mère du film « La Boum ») ont jusqu’à plus de 90 ans joué et retenu parfaitement les textes de leurs rôles… s’il fallait un exemple.
– la seconde zone la « corne d’Ammon » (CA1, CA2 CA3) : le CA1, en particulier contient les neurones vulnérables de la mémoire et de l’orientation spatiale. Ce sont ces derniers qui vont être attaqués par les effets délétères en provenance des dents : le déséquilibre de l’occlusion dentaire (l’état de contact entre les dents), une certaine quantité de dents non remplacées et enfin le déchaussement des dents non traité.
C’est ce dernier point que vont illustrer les travaux scientifiques traduits qui suivent.
Pour le confort de lecture du visiteur francophone, vu que ce sont des publications scientifiques en langue anglaise, nous avons mis en évidence la traduction et mis l’article original en rubrique « cliquable-ouvrable ».
EKUNI, Y. ENDO, T. TOMOFUJI, T. AZUMA, K. IRIE, K. KASUYAMA, and M. MORITA. L’apolipoprotéineE (ApoE ) et un déséquilibre de l’occlusion module la production de l’amyloïde β dans l’hippocampe du rat. Preventive Dentistry, Okayama University, Okayama, Japan 1443
OBJECTIFS: La maladie d’ALZHEIMER est associée avec une accumulation de béta amyloïde (Aβ). L’apo lipoprotéine E (apoE) joue un double rôle dans la clearance et la déposition de (A β). D’un autre côté, le déséquilibre de l’occlusion augmente la production de (Aβ) dans l’hippocampe du rat. Cependant, le mécanisme selon lequel apoE affecte la production de ( A β) par le biais du déséquilibre de l’occlusion n’est pas clair. Le but de cette présente étude était de rechercher les effets de apoE et de la dysharmonie occlusale sur la production de A β et son expression du gène concerné dans l’hippocampe du rat.
MÉTHODES: Wild-type (n=12) and apoE-deficient (n=12) rats (all Sprague-Dawley strain background; age, 8 weeks) were used. Ces rats ont été sélectionnés, par hasard, en deux groupes de rats. Un groupe contrôle et un groupe déséquilibre de l’ occlusion. Le groupe contrôle n’a reçu aucun traitement pendant 8 semaines. Le groupe déséquilibre de l’occlusion a subi l’ablation des cuspides des molaires maxillaire et mandibualire pendant 8 semaines. On a déterminé les niveaux d’acide formique soluble Aβ40 and Aβ42 en se servant des kits ELISA. On a examiné l’expression du gène β secretase. On a fait des comparaisons parmi les groupes par le biais du test ANOVA et TUKEY
RÉSULTATS : Le groupe déséquilibre de l’occlusion montrait, chez le groupe type rats sauvages des niveaux 1.9, 1.6 et 2.0 fois plus élevés de Aβ40, Aβ42 and β-secretase comparés au groupe de contrôle, respectivement (p<0.05). Chez les rats déficients en apo protéine, le groupe aussi montrait des niveaux 1.4, 1.6 and 1.8 plus élevés de Aβ40, Aβ42 and β-secretase comparés au groupe de contrôle, respectivement (p<0.05). En outre, les niveaux de Aβ40 and Aβ42 dans le groupe déséquilibre de l’occlusion chez les rats déficients en apo-E était significativement plus haut que ceux chez le type de rats sauvages.
CONCLUSIONS : Dans l’hippocampe du rat, le déficit en apo E et un déséquilibre de l’occlusion produit un effet additionnel sur la production de Aβ.
Un déséquilibre de l’occlusion =1mm de différence d’épaisseur entre les arcades dentaires D et G est susceptible d’augmenter la production de (A β) à l’origine de la maladie d’ALZHEIMER
D. EKUNI, Y. ENDO, T. TOMOFUJI, T. AZUMA, K. IRIE, K. KASUYAMA, and M. MORITA, Preventive Dentistry, Okayama University, Okayama, Japan 1443 ApoE and Occlusal Disharmony Modulate Amyloid-beta Production in Rat HippocampusLocation: Hall 4 (Washington State Convention Center Presentation Type: Poster Session)
Objectives: Alzheimer’s disease is associated with accumulation of amyloid beta (Aβ). Apolipoprotein E (apoE) plays a dual role in Aβ clearance and deposition. On the other hands, occlusal disharmony increases Aβ production in rat hippocampus. However, it is unclear how apoE affects Aβ production by occlusal disharmony. The purpose of the present study was to investigate the effects of apoE and occlusal disharmony on Aβ production and its-related gene expression in the rat hippocampus.
Methods: Wild-type (n=12) and apoE-deficient (n=12) rats (all Sprague-Dawley strain background; age, 8 weeks) were used. These rats were randomly divided into two groups of 6 rats each: control and occlusal disharmony groups. The control group received no treatment for 8 weeks. The occlusal disharmony group underwent cut-off maxillary molar cusps for 8 weeks. In rat hippocampus, formic acid-soluble Aβ40 and Aβ42 levels were determined using ELISA kits. Gene expression of β-secretase was analyzed by real time reverse transcription polymerase chain reaction. Comparisons among the groups were made by ANOVA and Tukey’s test.
Results: The occlusal disharmony group in wild-type rats showed 1.9, 1.6 and 2.0 times higher levels of Aβ40, Aβ42 and β-secretase compared to the control group, respectively (p<0.05). In apoE-deficient rats, the occlusal disharmony group also showed 1.4, 1.6 and 1.8 times higher levels of Aβ40, Aβ42 and β-secretase compared to the control group, respectively (p<0.05). Furthermore, the levels of Aβ40 and Aβ42 in the occlusal disharmony group in apoE-deficient rats was significantly higher than those in the wild-type rats (p<0.05).
Conclusions: In the rat hippocampus, deficiency of apoE and occlusal disharmony had an additive effect on Aβ production.
This abstract is based on research that was funded entirely or partially by an outside source: Grants-in-Aid for Scientific Research (23390480 & 23792512) from the Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology, Tokyo, Japan
Keywords: Animal, Gene expression, Neuroscience, Occlusion and amyloid beta L
Chen H, Iinuma M, Onozuka M, Kubo KY. Chewing Maintains Hippocampus-Dependent Cognitive Function. Int J Med Sci 2015; 12(6):502-509. doi:10.7150/ijms.11911. Available from http://www.medsci.org/v12p0502.htm
La mastication maintient la fonction cognitive dépendante de l’hippocampe
La mastication est importante, non seulement pour l’apport de nourriture, mais aussi pour la préservation et la promotion de la santé globale. De récentes études ont montré que la mastication aide au maintien des fonctions cognitives dans l’hippocampe, une région du système nerveux central vitale pour la mémoire spatiale et l’apprentissage. Le but de cet article est de passer en revue le récent progrès de l’association entre la mastication et la fonction cognitive dépendante de l’hippocampe. Il y a de nombreux circuits neuronaux reliant les organes de la mastication et l’hippocampe. Les deux études sur l’animal et l’homme ont indiqué que la fonction cognitive est influencée par la mastication. Un dysfonctionnement masticatoire est associé à des altérations morphologiques de l’hippocampe et à des déficits de la mémoire spatiale, spécialement chez les personnes âgées. La mastication est un comportement effectif pour le maintien de la performance cognitive dépendante de l’hippocampe qui se détériore avec l’âge. En conséquence, la mastication peut représenter une approche utile en préservant et en favorisant la fonction cognitive dépendante de l’hippocampe dans le vieil âge. Nous avons également des nombreux mécanismes possibles impliqué dans l’interaction entre la mastication et la neurogenese de l’hippocampe et des futures directions concernant cette recherche unique fascinante.
Avec une rapide augmentation dans la population âgée, la démence est devenue un problème de santé créant une quantité de publications socio-économiques de plus en plus importante.(1) Les déficits cognitifs sont associés à l’âge ainsi qu’à des facteurs, neuro-biologiques, psychologiques et sociaux (2, 3). Récemment l’attention s’est focalisée sur les conditions de santé buccales, spécialement la mastication, ainsi que sur le nombre de dents dans le contexte des déficits cognitifs. Des études doublées sur l’animal et l’Homme ont suggéré une relation causale possible entre la mastication et la fonction cognitive(4, 6 ) De nombreuses personnes âgées ont des problèmes masticatoires dus à la perte de dents qui compromet le statut général de la santé. Les personnes âgées ont de la difficulté à manger certains aliments notamment en présence de perte de dents (7). La perte de la fonction masticatoire est également associée avec une incapacité croissante et à la mortalité.(8) En conséquence, être capable de mâcher convenablement est de la plus haute importance pour les personnes âgées pour le maintien d’une nourriture saine et la préservation de la fonction cognitive. On a démontré que la mastication est d’une grande importance quant à l’apport de l’ influx sensoriel sur l’hippocampe pour préserver et favoriser la fonction cognitive.
On a suggéré que l’effet systémique d’un dysfonctionnement de la mastication est un facteur de risque épidémiologique de la démence [9,10]. L’importance de la modulation cognitive par l’hippocampe est maintenant largement reconnue. L’hippocampe est important pour la formation et la récupération des épisodes mémoriels chez les êtres humains.(11) L’accumulation d’évidences indique indique qu’un déficit de la fonction masticatoire cause des altérations morphologiques et fonctionnelles au niveau de l’hippocampe [ 12, 20 ) Mastiquer ou mâcher aident au maintien de la fonction de l’hippocampe [ 20, 23].
Chen H, Iinuma M, Onozuka M, Kubo KY. Chewing Maintains Hippocampus-Dependent Cognitive Function. Int J Med Sci 2015; 12(6):502-509. doi:10.7150/ijms.11911.
Mastication (chewing) is important not only for food intake, but also for preserving and promoting the general health. Recent studies have showed that mastication helps to maintain cognitive functions in the hippocampus, a central nervous system region vital for spatial memory and learning. The purpose of this paper is to review the recent progress of the association between mastication and the hippocampus-dependent cognitive function. There are multiple neural circuits connecting the masticatory organs and the hippocampus. Both animal and human studies indicated that cognitive functioning is influenced by mastication. Masticatory dysfunction is associated with the hippocampal morphological impairments and the hippocampus-dependent spatial memory deficits, especially in elderly. Mastication is an effective behavior for maintaining the hippocampus-dependent cognitive performance, which deteriorates with aging. Therefore, chewing may represent a useful approach in preserving and promoting the hippocampus-dependent cognitive function in older people. We also discussed several possible mechanisms involved in the interaction between mastication and the hippocampal neurogenesis and the future directions for this unique fascinating research.
With the rapid increase in the elderly populations, dementia has become an increasingly important health and socioeconomic issues [1]. Cognitive deficits are associated with aging as well as neurobiological, psychological and social factors [2, 3]. Recently, attention has focused on the oral health conditions, especially mastication, as well as on the number of teeth, in the context of cognitive deficits. Both animal and human studies suggested a possible causal relationship between mastication and cognitive function [4–6]. Many older people have masticatory problems due to tooth loss, which compromises general health status. Some foods become difficult to eat for older people, most notably when tooth loss is present [7]. Loss of masticatory function is also associated with increased disability and mortality [8]. Consequently, being able to chew properly is of utmost important for elderly to maintain a healthy diet and preserve cognitive function. It has been demonstrated that mastication is of great importance for peripheral sensory input to the hippocampus for preserving and promoting the cognitive function. The systemic effect of the masticatory dysfunction is suggested to be an epidemiologic risk factor for dementia [9, 10]. The importance of the cognitive modulation by the hippocampus is now widely recognized. Hippocampus is important for the formation and retrieval of episodic memories in humans [11]. Accumulating evidence indicates that impaired masticatory function causes morphological and functional alterations of the hippocampus [12–20]. Mastication or chewing helps to maintain the hippocampal function [20–23]. In the present manuscript, we aim to provide a comprehensive review, and a critical analysis of the current understanding of the relationship between mastication and the hippocampal functions.
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traductions du Pr. Francis Hartmann
En conclusion :
En l’état actuel, il est possible d’imaginer une prévention de la maladie d’Alzheimer et de la démence sénile. Une hygiène bucco-dentaire très soigneuse : brosser 3 fois par jour vos gencives, dents du haut et dents du bas en insistant sur les molaires. Faire remplacer systématiquement toute dent arrachée.
Prendre le plus grand soin de l’équilibre dentaire, de l’occlusion : en serrant les dents les yeux fermés, vous ne devez pas sentir qu’une dent appuie plus qu’une autre.
Bonjour
Je ne manquerai pas de les diffuser. J’en profite pour vous remercier de nous informer de publications riches comme celle là, ainsi que nous transmettre votre expérience qui n’a pas de prix!
Cordialement
Bonsoir
Etudes très intéressante, mais il y a une chose que je ne comprends pas. Si le déséquilibre de l’occlusion augmente la production de (Aβ) dans l’hippocampe comment expliquer que toutes le personnes qui ont un déséquilibre de l’occlusion ne se retrouvent pas avec Alzheimer ou une autre démence?
En vous remerciant
Cordialement
Bonsoir Olivier- Excellente remarque, à laquelle je ne peux répondre avec précision. Vous soulevez un problème intéressant étant donné que le mécanisme de l’ information sensorielle est comparable chez tous les mammifères. Les rats vous et moi, c’est exactement pareil sur le plan de la sensibilité quelle quelle soit.
Rien n’interdit, en la circonstance, d’avancer modestement une hypothèse. étant donné, qu’en règle générale, la maladie d’Alzheimer s’établit rarement avant la soixantaine, rien n’interdit de penser que tout déséquilibre de l’occlusion, dès lors qu’il porte sur plusieurs dents et qu’il est ancien, induit systématiquement la maladie d’Alzheimer. D’où l’importance de l’enseignement que j’ai de tout temps prodigué à mes étudiants et à mes patients. Tout amalgame, composite, couronne, bridge, bague d’orthodontie placés dans la bouche d’un patient ne doit pas lui donner le sentiment d’EXISTER. Le patient possède un pouvoir de discrimination inter-dentaire diabolique son cerveau lui permet d’apprécier 0,009 mm d’épaisseur; surtout s’il garde les yeux fermés. J’ai beaucoup travaillé dans un Institut d’aveugles. La privation de la vue augmente de manière significative la faculté de perception ! Ces travaux de recherche des chirurgiens-dentistes asiatiques sont fabuleux, je vous charge de les diffuser.
Bien à vous