Quand un médecin reconnait le bien fondé  de la technique Hartmann-Cucchi.

Ce médecin suit , avec attention, l’évolution du cas clinique d’une jeune femme atteinte depuis de nombreuse années de douleurs dans le territoire du nerf sciatique ; Cette jeune femme,  infirmière est également  en 4ème année de médecine, externe des hôpitaux.

Pour quelles raisons ce témoignage est-il aussi important?

Car c’est une observation de longue durée : 6 ans

Car c’est un témoignage qui a plus de 30 ans

Ce médecin ne connaissait rien de nos travaux et c’est son intégrité intellectuelle qui l’a  poussé à chercher toutes les pistes existantes pour tenter d’expliquer les symptômes rencontrés et soigner sa patiente.

Il a ne s’est pas réfugié dans le déni et n’a pas dit à sa patiente la phrase classique« c’est dans votre tête, Madame, tout est normal » , lorsque  tous les examens (entre autre un scanner) n’ont rien montré de probant.

Son anamnèse est exemplaire car il le dit lui même, il a exploré la piste du SADAM, pour lequel il était réticent.

De plus il faut souligner que son anamnèse remonte aux 13 ans de la patiente ! soit 6 ans avant qu’il ne s’occupe de son cas.

Note : Le Sadam, ou Dam étaient les termes usuels devenus obsolètes à l’échelon international où seul prévaut de nos jours : Dysfonction Temporo Mandibulaire (DTM) ou TMD en anglais

Ce témoignage de médecin, remontant à plus de trente ans prouve que nos travaux étaient accessibles à tout le monde médical, avec de nombreuses publications et surtout les modalités de notre traitement.

J’insiste pour que vous réalisiez qu’à cette époque Internet n’existait pas !

Comprenez donc mon indignation actuelle face au « déni » persistant qui m’est opposé malgré la facilité qu’apporte Internet et les 3 livres que j’ai écris, dont un en anglais, sur cette problématique : les projections lointaines délétères des récepteurs tactiles dentaires.

Il a su faire appel à un chirurgien dentiste compétent pour appliquer le traitement choisi : en l’occurence les injections du traitement Hartmann-Cucchi. C’est dire que ce médecin a jugé notre technique comme non dangereuse et tout à fait envisageable sans contre indication.

Il a su ensuite suivre sa patiente et vérifier qu’il n’y avait pas de récidives.

En Conclusion :

Je serais tenté d’écrire : NO COMMENT, mais ce ne serait qu’une pirouette, indigne de l’importance  du sujet, à savoir : certaines sciatalgies et certaines sciatalgies post-opératoires relevant du Bruxisme (serrement et/ ou grincement de dents). Je reconnais que l’enseignement dentaire est quasi inexistant en Faculté de Médecine ce qui excuse hautement les praticiens, mais ce qui est inexcusable, à mes yeux, c’est le comportement scientifique du médecin devant  la masse explosive des données nationales et internationales portant des mots clés tels que :

Fibromyalgie, Syndrome de fatigue chronique, syndrome  de l’intestin irritable, cystite interstitielle, céphalées , migraine , prurit de l’oreille, nausées, vomissements,  toux, souffle court, vertiges, scoliose, crampes nocturnes dans les mollets, maladie de Ledderhose, acouphènes (bourdonnement), aménorrhée, dyspareunie, vulvodynie, troubles cognitifs, ß amyloïde, Alzheimer , démence sénile….

Voici le témoignage original scanné suivi de sa transcription.

Docteur Dominique LOUBIER

13700 Marignane

J’assure depuis maintenant 6 ans le suivi médical de Mademoiselle G, née le 20/10/65, infirmière D.E et actuellement externe des hôpitaux et étudiante en 4 ème année de médecine.

J’ai été amené lui faire pratiquer des infiltrations des muscles ptérygoïdiens par le Docteur Michel Arnoux. En effet, souffrant d’un syndrome de lombo-sciatique invalidant depuis plusieurs années, ses différentes explorations (dont un examen scannographique) n’ont jamais mis en évidence d’étiologie évidente et les traitements médicamenteux habituels se sont montrés quasiment inefficaces (AINS,… )

(N.d.T AINS : Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens)

Etant réticent sur l’existence d’un SADAM, je me suis documenté sur ce syndrome et ai décidé de tenter son traitement après en avoir étudié de près les modalités. Le résultat en a été spectaculaire et persiste encore actuellement.

Pour mieux apprécier cette observation, revoyons en brièvement l’historique :

– à 13 ans : apparition d’algies sacro-iliaques à l’occasion de la pratique de l’athlétisme et cédant au repos.

– à 15 ans : apparition des douleurs fessières unilatérales à bascule, irradiant à la racine des cuisses. Un rhumatologue pratique des infiltrations locales dont l’effet ne dépasse pas une semaine. Effet tempoaire de la Glafénine.

– à 16 ans : les douleurs deviennent permanentes alors qu’apparaissent des algies paroxystiques violentes en coup de poignard avec dérobement des membres inférieurs, une localisation au niveau L4-L5 et déclenchées par la flexion du tronc ou la flexion de la tête et du tronc.

– à 17 ans : les douleurs deviennent moins fréquentes (une à deux fois par trimestre)

– de 18 à 20 ans : accentuation des douleurs qui s’étendent à la face postérieure des cuisses jusqu’au creux poplité. Les AINS sont efficaces (1 à 2 cures de 8 jours tous les mois).

– de 21 à 23 ans : les AINS sont utilisés de façon sub-continue.

– à 23 ans : apparition de céphalées bilatérale en casque, très fréquentes et intenses, avec extensions scialtalgies jusqu’au mollet (D ou G en alternance mais jamais bilatéralement). Signe de Lassègue positif, marche sur talon impossible, réflexes ostéo-tendineux plutôt accentués.

– de 23 à 25 ans : les AINS deviennent inefficaces. Apparition de migraines avec descende de ces signes lors du stress. 

– à 25 ans : traitement par le docteur Arnoux :

. le 23/10/90 : serre les dents le jour, grince des dents la nuit avec sciatalgies bilatérales. Triade droite et gauche négative mais signe des ptérygoïdiens positif à D et à G. Infiltration bi-latérale.

. le 30/10/90 : il est noté que le soir de l’infiltration les douleurs ont subi une recrudescence. 2° infiltration ce jour là.

. le 09/11/90 : les douleurs ont cédé à cette infiltration. Il est cependant pratiquée 3° infiltration avec léger meulage d’équilibration au papier bleu.

. le 23/11/90 : contrôle de l’équilibration. Pas d’anomalie décelée.

Depuis, pas de récidive de la symptomatologie.

1 Comment

  1. Bonjour professeur
    Je suis stupéfaite que ce medecin ait mis autant d’énergie à soigner sa patiente. Au jour d’aujourd’hui on a vraiment l’impression d’etre expédiée avec des médicaments a tout faire quand on va voir un medecin..

    Je suis tombée par hasard sur votre site et je suis réellement touchée par votre démarche bienfaisante.

    Merci pour ce site qui est vraiment riche et complet, très agréable à voir et a lire. Vos vidéo font du bien à regarder.
    Vous parlez et écrivez avec honneteté et votre énergie est vraiment magnifique.

    Vous donnez de l’espoir et vous donnez une voie à suivre.

    MERCI POUR TOUT CELA

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

*