Pour le Haut Conseil de la santé publique :

Le monde scientifique anglo-saxon, scandinave, les chercheurs de l’extrême-orient et une très grande partie des chercheurs en odonto-stomatologie européens admettent sans discussion un lien étroit entre les symptômes tels que décrits dans la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique, le syndrome de l’intestin irritable, les vertiges idiopathiques,  la cystite interstitielle et le dysfonctionnement temporo-mandibulaire.

Plus récemment encore, les chercheurs anglo-saxons en particulier ont montré le même lien étroit entre la vulvodynie liée à la douleur oro-faciale dans le cadre d’une dysfonction temporo-mandibulaire.

Dans ma carrière dans le cadre de l’Assistance Publique de Marseille, j’ai été confronté à des milliers de cas de patients (90% de patientes). Ils sont venus me consulter  dans le cadre de la création d’une consultation réservée spécifiquement à la douleur.

Comme vous avez pu le lire tout au long de ce site :

j’ai mis en évidence le lien étroit et indiscutable entre tous ces symptômes et les dysfonctions temporo-mandibulaires.

Depuis quelques années, j’ai alerté Le Haut Conseil de la santé publique et je lui ai envoyé toutes les informations nécessaires à la bonne prise en compte de mes recherches.

Voici stricto sensu la copie d’un mail que je lui ai envoyé encore en 2019 :

 Monsieur le Président du Haut Conseil de la santé publique

A propos du Syndrome de Fatigue Chronique dit de cause inconnue 

La méconnaissance de la cause dentaire coute, en vain,  une fortune à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie 

Il eut été importun que le Haut Conseil de la santé publique, déjà dûment informé se manifestât.

Bien  respectueusement,

Pr Francis Hartmann

Cas Clinique :

Il est  habituel de  constater combien le bruxisme centré ou serrement de dents est susceptible d’engendrer une quantité de symptômes divers touchant différents appareils ou systèmes.

Je vous présente aujourd’hui un cas très complet. Il remonte à l’époque où j’étais en activité dans le cadre de l’Assistance Publique de Marseille dans les années 90.

Mme M. A., 64 ans, est adressée par un confrère vertebrothérapeute pour des douleurs crânio-faciales, maux de tête (sans mention de migraine) fréquents (environ 100 jours par an) dont elle souffre depuis huit ans, malgré divers traitements.

La malade fait mention de sites algiques éloignés de la cavité buccale :

  • seins
  • bas-ventre
  • région lombaire

Ces douleurs l’inquiètent beaucoup malgré de nombreux examens strictement négatifs.

Outre des nausées parfois suivies de vomissements, des vertiges, des sensations de brûlure oculaire lors de la fixation du regard, une intense fatigue installée dès le réveil et d’épisodiques ballonnements gastro-intestinaux, faisant entrer cette malade dans le registre du syndrome de l’intestin irritable, faussement rattaché à la fibromyalgie (dite de cause inconnue).

La malade se plaint également d’une petite fièvre quasi permanente (37°8) mais surtout d’acouphènes intenses où se mêlent bourdonnements et sifflements.

Elle avoue enfin être plutôt anxieuse et serrer souvent les dents durant la journée.

Mon examen clinique de la patiente révèle des muscles hyper-algiques à la palpation mais on n’observe ni déviation mandibulaire ni limitation de l’ouverture buccale. Les craquements des ATM sont relativement inconstants et d’apparition plus récente.

Outre huit séances de myorésolution locale (technique Hartmann-Cucchi) réparties sur deux mois, la prescription de myorelaxant et une magnésothérapie oligosol sont complétées par des exercices de gymnastique mandibulaire diurne. L’ensemble des signes régresse progressivement jusqu’à disparition complète; seuls persistent les sifflements d’oreille. Les résultats se maintiennent après un dernier contrôle cinq ans après.

Il ne faut pas reprocher aux médecins de méconnaître les conséquences délétères d’une sur-stimulation des récepteurs tactiles dentaires. On ne le leur a jamais enseigné.

Nous admettons bien volontiers qu’il est quasiment impossible, de prime abord, de faire le lien entre :

  •  maux de tête
  •  mastodynie (douleur au sein)
  •  brûlure oculaire
  •  fibromyalgie
  •  crampes nocturnes dans les mollets
  •  syndrome de fatigue chronique
  •  vertige
  •  mal au ventre et ballonnement
  •  intestin irritable
  • fièvre prolongée inexpliquée (FPI)
  • acouphènes

en bref, tous les symptômes présentés par cette patiente… et le serrement de dents.

Les cellules funiculaires de la moelle véhiculent l’information des récepteurs tactiles dentaires décris par nos soins, sur le plan international il ya 44 ans, et la font parvenir jusqu’à la moelle sacrée.

Solutions innovantes et approches cliniques pour le traitement du bruxisme et du serrement des dents

En officialisant ma démarche auprès du Haut Conseil de la Santé Publique et en la divulguant auprès des internautes j’espère avoir fait œuvre utile.

En conclusion :

Il me semble d’une importance extrême que vous, patients soulagés ou guéris, le fassiez savoir dans les réseaux sociaux.

Le devenir de cette actualité scientifique est désormais entre vos mains.

Parlez-en autours de vous, à votre dentiste, à votre médecin afin que ceux qui ignorent ces données scientifiques en soient informés par des personnes soulagées, voire guéries.

Les techniques qui ont donné ces résultats positifs depuis plus de 40 ans, sans récidives et sans effets secondaires, sont peu onéreuses et d’une incroyable efficacités quand elles sont bien appliquées.

Mise à jour de l’article par ajout d’un résumé de publication scientifique parue dans la revue Brain Research en 1981 :

Projection en provenance du noyau spinal du trijumeau vers toute la longueur de la moelle épinière chez le rat

Résumé :

PROJECTIONS FROM THE SPINAL TRIGEMINAL NUCLEUS TO THE ENTIRE LENGTH OF THE SPINAL CORD IN THE RAT
DAVID A. RUGGIERO, CHRISTOPHER A. ROSS and DONALD J.REIS
Laboratory of Neurobiology, Cornell University Medical Center, 1300 York Avenue, New York, N. .Y 10021 (U.S.A.)
(Accepted April 6th, 1981)

RÉSUMÉ
On a trouvé, en utilisant le transport rétrograde de la peroxydase de raifort, des projections du noyau spino-trigéminal à tous les niveaux de la moelle épinière du rat. En plus des projections du noyau caudal décrites précédemment, les axones proviennent de deux zones – l’une chevauchant le noyau caudal et le noyau interpolaire et l’autre la division ventrale du noyau oral. Les deux descendent jusqu’au cordon lombo-sacré.
Les projections du noyau caudal et du noyau inter-polaire sont principalement des niveaux du même côté de la moelle épinière. Les cellules dans le noyau oral innervant le cordon cervical sont distribuées bilatéralement. Les projections du noyau oral vers les segments thoracique et lombo-sacré sont entièrement croisées, plus légères et moins étendues que celles des cervicales. Les cellules trigémino-spinales proviennent de plusieurs régions qui chevauchent fortement les distributions des neurones trigémino-tectals et trigémino-cerebelleuses.

Ces résultats révèlent ainsi un système nouveau et plus organisé de projections trigémino-spinales que celui précédemment reconnu.

Commentaire :

J’ai ajouté cet extrait publié il y a plus de 40 ans, pour vous prouver s’il en était encore besoin, que ce que j’explique à chaque page de mon site est scientifiquement connu et scientifiquement prouvé… La médecine actuelle, pour le plus grand malheur des malades qui souffrent, n’est toujours pas « apte » à mesurer l’importance du plus volumineux nerf de l’organisme humain.

Contrairement aux idées reçues, il faut modifier le concept, en réalité le nerf trijumeau est avant tout sensitif et accessoirement douloureux.

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