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fibromyalgie

Fibromyalgie

dite de « cause inconnue »

Au cours de la guerre contre l’Irak dans les années 90 une grande partie des soldats engagés dans ce conflit consultaient l’infirmerie médicale car ils étaient anormalement fatigués, soit présentaient des douleurs diffuses, soit d’autres symptômes invalidants divers… le tout étant de cause inconnue.

Les médecins ne savaient pas à quoi attribuer ces symptômes, les examens de laboratoire effectués sur tous ces soldats ne montraient rien de significatif.

Pourtant les symptômes étaient bien là, invalidant pour les soldats et déconcertant pour le praticien.

Maux de tête, douleur de la nuque, des épaules, des membres supérieurs et inférieurs, acouphènes, vertige idiopathique, troubles du sommeil et de la concentration…

Ce n’est que quelques années après, que les praticiens se sont mis d’accord pour donner le nom de « fibromyalgie » à ce groupe de symptômes.

Pourquoi ce mot ? C’est un assemblage de racines grecques fibro pour la fibre, le tendon,  myo, pour muscle, algie pour douleur.

La définition de Wikipédia stipule :

La fibromyalgie, ou syndrome fibromyalgique, est une maladie associant des douleurs musculaires et articulaires diffuses, une fatigue, des troubles du sommeil, des troubles cognitifs mineurs et des troubles de l’humeur d’intensité variable et d’évolution chronique. Le diagnostic est établi d’après l’examen clinique, habituellement normal en dehors d’une sensibilité à la pression des tissus mous, et d’analyses biologiques simples, l’ensemble permettant d’écarter d’autres diagnostics.

Cette maladie, fréquente, potentiellement invalidante, touche le plus souvent les femmes d’âge moyen. La cause est inconnue, et une anomalie de fonctionnement du système nerveux central est supposée. Il y aurait une sensibilisation excessive des récepteurs impliqués dans la perception de la douleur. Le traitement, uniquement symptomatique, repose habituellement sur l’association de médicaments et de mesures non médicamenteuses.

De nos jours, on appelle donc fibromyalgie, en dehors de la guerre de l’IRAK, un fourre-tout englobant  une quantité de symptômes : céphalée douleur dans la nuque et dans les épaules migraine avec nausées et vomissements douleur dans le bas du dos, douleur dans le trajet du nerf sciatique alors que les vertèbres lombaires et sacrées sont en très bon état, crampes nocturnes dans les mollets voire douleur  sous la plante des pieds…

Actuellement, les chercheurs internationaux s’accordent à reconnaître qu’il existe une « comorbidité » terme d’origine anglo-saxonne qui signifie « co = caractère commun relatifs à deux maladies » entre la fibromyalgie et les malades souffrant d’un dysfonctionnement  temporomandibulaire (D.T.M).

D.T.M = en France : S.A.D.A.M, D.A.M – mauvais fonctionnement entre l’articulation des mâchoires et les dents pour être simple, même si le terme S.A.D.A.M est obsolète mais encore utilisé.

Cette communauté scientifique s’est accordée sur un point : il existe  les mêmes symptômes entre la fibromyalgie et le dysfonctionnement temporomandibulaire, entre la fibromyalgie et les D.A.M. et les S.A.D.A.M.

Après bientôt 50 ans de recherches fondamentale et clinique, après des millers de soins exécutés par mes assistants, attachés et moi même, nous avançons comme une certitude que les gens étiquetés « fibromyalgie », dans 95 % des cas présentent une manie, un tic, un toc, appelez ça comme vous voulez, anodin et risible en apparence  = le serrement intense et/ou continuel des dents le jour et/ou la nuit. Les deux causes essentielles de ce « T.O.C »

Attention
Il n’y a pas que le serrement qui est prédominent, il existe encore l’association grincement/serrement de dent et le frottement continuel et léger des dents du bas sur les dents du haut.

Enfin pour mémoire, citons comme autres effets délétères :

  • l’onychophagie (se ronger les ongles) et le mordillement d’un crayon.

Quelles sont donc les causes principales de ces D.T.M ?

La frustration :

décès d’un être cher, rupture, divorce, frigidité, soldat frustré au combat…

Le whiplash ou coup du lapin

D’ où l’intérêt de l’anamnèse = (incidents antérieurs) lors de l’interrogatoire médical.

En première lecture, un lecteur ignorant l’immense importance sur le plan tactile du nerf  trijumeau, (nerf des dents ) sera étonné, voire choqué qu’on ait l’audace d’attribuer à des contacts dentaires intenses et ou prolongés tous les symptômes attribués à la fibromyalgie.

Nous admettons fort bien en première analyse cette réticence. Nous la réfutons totalement dès lors que le lecteur aura été informé en détail du mécanisme de la création de ces symptômes.

podcast tmd-dentalmedical

RETROUVEZ CET ARTICLE EN PODCAST :

TMD-DENTALMEDICAL_EP002_FIBROMYALGIE_DE_CAUSE_INCONNUE
Bibliographie
…et ouvrez la référence bibliographique pour accéder aux commentaires (si disponibles).

Leeuw R, Studts JL, Carlson CR.(1999) Fatigue et symptômes reliés à la fatigue dans une population présentant des douleurs oro-faciales . Oral Surg Oral Med Oral Pathol Oral Radiol Endod. 2005 (2) :168-74.

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OBJECTIFS – La présence et l’importance de fatigue auto -confessée et de symptômes reliés à la fatigue.

– Déterminer si on peut distinguer la fatigue comme un symptôme clinique unique dans un échantillon de patients diagnostiqués avec une articulation temporomandibulaire chronique ou une douleur dans les muscles masticateurs.

PLAN D’ÉTUDE : Cinquante cinq patients porteur de dysfonction temporomandibulaire chronique (D.T.M.) ont été comparés avec cinquante cinq sujets témoins sains (…).

RESULTATS : On a retrouvé significativement la fatigue et les symptômes reliés à la fatigue plus souvent chez les sujets diagnostiqués : dysfonction temporomandibulaire chronique, que chez des sujets volontaires sains.

CONCLUSION : La fatigue et les symptômes reliés à la fatigue peuvent être des symptômes de somatisation et de dépression chez un échantillon de patients porteurs de dysfonctions temporomandibulaires chroniques.

Comments = Attention !

Le diagnostic de dysfonction temporomandibulaire ne peut être évoqué à la place de Syndrome de Fatigue Chronique qu’en présence d’un patient qui crispe les mâchoires dents serrées .

Ross S. Richards, Neil R. McGregor PhD, e, Parkville, VIC, 3012, Timothy K. Roberts Association entre des marqueurs de dommage oxydants et des symptômes de dysfonction temporomandibulaire ( DTM) auto-rapportés avec un Syndrome de Fatigue Chronique (SFC) Journal of Chronic Fatigue Syndrom : 12, 3,2005

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L’analyse de régression multiple met en évidence que la métahémoglobine est le principal composant associé avec des symptômes de (DTM) chez un patient porteur d’un (SFC). La douleur musculaire des mâchoires chez les patients porteurs du Syndrome de Fatigue Chronique (SFC) suggère que ces symptômes sont susceptibles d’être associés avec une étiologie pathogène commune.

Commentaires : Nous rappelons encore une fois nombreux malades ont avoué crisper, jour et nuit, les mâchoires dents serrées très longtemps avec une force extrème ; analogue à celle exercée par une trapéziste qui se maintient (quelques minutes seulement ) suspendue à la barre horizontale de son trapèze. On comprend mieux le véritable épuisement allégué à la suite d’un tel comportement.

Aaron LA, Burke MM, Buchwald D (2000) Overlapping Conditions Among Patients With Chronic Fatigue Syndrome, Syndrome, Fibromyalgia and Temporomandibular Disorder. Arch Intern Med 160: 221-7

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Le contenu à dévoiler se place ici, changez ce texte par le votre

Buchwald D, Garrity D (1994) Comparison of patients with chronic fatigue syndrome, fibromyalgia, and multiple chemical sensitivities. Arch Intern Med 26; 154, 18: 2049-53

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Mise à jour du 6 mars 2018 - ajout abstract scientifique et commentaire :
Après 50 ans de recherches fondamentale et clinique je confirme : 95 % des cas cliniques décrits dans l’article qui suit sont de cause temporo-mandibulaires.

Quand le Journal Clinique de la douleur publie:

Hoffmann, Raymond G. PhD*,†; Kotchen, Jane Morley MD*,‡; Kotchen, Theodore A. MD*; Cowley, Terrie BA∥; Dasgupta, Mahua MS*,†; Cowley, Allen W. Jr PhD*,§ Les Dysfonctionnements temporo-mandibulaires et les co-morbidités cliniques associées.The Clinical Journal of Pain: March/April 2011 – Volume 27 – Issue 3 – p 268–274

OBJECTIF : L’articulation Temporo Mandibulaire (A.T.M.) et les troubles musculaires (TMJD) sont des troubles douloureux, débilitants mal définis. Cette étude a été entreprise pour identifier le spectre de manifestations cliniques fondées sur l’auto-évaluation de patients affectés.

MÉTHODES: un total de 1511 individus TMJD-touchés a été recruté par l’enregistrement basé sur un registre informatisé de patients maintenu par l’Association A.T.M., Ltd, cette organisation de défense des intérêts des patients a participé à l’enquête aussi bien que 57 de leurs amis non affectés. Les résultats ont été aussi comparés avec la population américaine pour des questions en commun avec la Santé nationale et l’Enquête sur la Nutrition.

RÉSULTATS :Les individus TMJD-affectés avaient en moyenne 41 ans et principalement les femmes : (90 %). Presque 60 % tant d’hommes que des femmes ont rapporté une douleur récente d’intensité modérée-à-sévère avec un quart d’entre eux indiquant une interférence ou une fin d’activités liées au travail. Dans la comparaison de contrôle de cas, une fréquence plus élevée de maux de tête, d’allergies, de dépression, de fatigue, d’arthrite dégénérative, de fibromyalgie, de troubles auto-immuns : d’apnée du sommeil de plaintes gastro-intestinales étaient répandus parmi ceux affectés par un Dysfonctionnement de l’articulation Temporo Mandibulaire ( A.T.M.). Beaucoup de conditions de comorbidité associées étaient plus de 6 fois plus probables pour survenir après que TMJD = Temporo Mandibular Joint Disorder a été diagnostiqué (…). Bien que potentiellement limité aux individus affectés, par le dysfonctionnement temporo mandibulaire le plus sévère, les résultats de l’enquête fournissent un ensemble de données complet décrivant les manifestations cliniques de dysfonctionnement temporo-mandibulaires.

Hoffmann, Raymond G. PhD*,†; Kotchen, Jane Morley MD*,‡; Kotchen, Theodore A. MD*; Cowley, Terrie BA∥; Dasgupta, Mahua MS*,†; Cowley, Allen W. Jr PhD*,§ Temporo-mandibular Disorders and Associated Clinical Comorbidities.The Clinical Journal of Pain: March/April 2011 - Volume 27 - Issue 3 - p 268–274

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Objective: Temporo mandibular joint and muscle disorders (TMJD) are ill-defined, painful debilitating disorders. This study was undertaken to identify the spectrum of clinical manifestations based on self-report from affected patients.

Methods : A total of 1511 TMJD-affected individuals were recruited through the web-based registry of patients maintained by The TMJ Association, Ltd, a patient advocacy organization, and participated in the survey as well as 57 of their nonaffected friends. Results were also compared with US population for questions in common with the National Health and Nutrition Examination Survey.

Results : The TMJD-affected individuals were on average 41 years of age and predominantly female (90%). Nearly 60% of both men and women reported recent pain of moderate-to-severe intensity with a quarter of them indicating interference or termination of work-related activities. In the case-control comparison, a higher frequency of headaches, allergies, depression, fatigue, degenerative arthritis, fibromyalgia, autoimmune disorders, sleep apnea, and gastrointestinal complaints were prevalent among those affected with TMJD. Many of the associated comorbid conditions were over 6 times more likely to occur after TMJD was diagnosed. Among a wide array of treatments used (46 listed), the most effective relief for most affected individuals (91%) was the use of thermal therapies—hot/cold packs to the jaw area or hot baths. Nearly 40% of individuals affected with TMJD patients reported one or more surgical procedures and nearly all were treated with one or many different medications. Results of these treatments were generally equivocal. Although potentially limited to the most severe TMJD affected individuals, the survey results provide a comprehensive dataset describing the clinical manifestations of TMJD.

Discussion The data provide evidence that TMJD represent a spectrum of disorders with varying pathophysiologies, clinical manifestations, and associated comorbid conditions. The findings underscore the complex nature of TMJD, the need for more extensive interdisciplinary basic and clinical research, and the development of outcome-based strategies to more effectively diagnose, prevent, and treat these chronic, debilitating conditions.

Mise à jour du 30 mai 2018 - ajout abstract scientifique et commentaire :
La recherche japonaise ouvre aux malades souffrant d’Habitude De Contact Dentaire continuel une nouvelle possibilité de guérison.

Sato F, Kino K, Sugisaki M, Haketa T, Amemori Y, Ishikawa T, Shibuya T,Amagasa T, Shibuya T, Tanabe H, Yoda T, Sakamoto I, Omura K, Miyaoka H (2006) Habitude de contact dentaire comme facteur contribuant à une douleur chronique chez des patients ayant des dysfonctions temporo mandibulaires J.Med.Dent.Sci. 53(2) :103-9.

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Teeth contacting habit as a contributing factor to chronic pain in patients with temporomandibular disorders.

Maxillofacial Surgery, Maxillofacial Reconstruction and Function, Division of Maxillofacial and Neck Reconstruction, Graduate School, Tokyo Medical and Dental University, Japan. fums@mac.com

Many different factors are known to cause and perpetuate the symptoms of temporomandibular disorders (TMD). However, the roles of parafunctional factors have not been clearly elucidated.

We found one of these habits in the clinical setting. This parafunctional habit involves daily light touching of the upper and lower teeth, when the mouth is closed. We named this habit Teeth Contacting Habit (TCH).

[OBJECTIVES] To investigate the following hypotheses: 1) TCH is associated with perpetuation of chronic pain of TMD patients; 2) TCH is associated with other behavioral factors. [METHODS] Two hundred and twenty-nine TMD outpatients with chronic pain were analyzed with multivariate logistic regression models.

[RESULTS] TCH was found in 52.4% of patients. Patients with TCH and pain lasting for more than four months were less likely to experience improvements in pain at the first visit (OR = 1.944, p = 0.043). Other factors associated with TCH were as follows: unilateral chewing (OR = 2.802) and involvement in a precision job (OR = 2.195).

[CONCLUSION] TCH can prolong TMD pain and is associated with other behavioral factors.

Traduction Pr Francis Hartmann

On connaît différents facteurs qui causent et perpétuent les dysfonctions temporomandibulaires (DTM). Cependant les rôles des facteurs parafonctionnels n’ont pas été clairement élucidés. Nous trouvons l’une de ces habitudes dans le cadre clinique. Cette habitude parafonctionnelle implique un contact léger journalier entre les dents supérieures et inférieures, lorsque la bouche est fermée.

Nous avons dénommé cette habitude : « Habitude de Contact Dentaire » (HCD)

OBJECTIFS : examiner les hypothèses suivantes :

1) HCD est associée à la perpétuation de la douleur chronique chez les patients (DTM)

2) HCD est associée à d’autres facteurs comportementaux.

METHODES : On a analysé deux cent vingt neuf malades externes souffrant de douleur chronique avec des modèles de régression logistique multivariée.

RÉSULTATS : On trouve HCD chez 52,4% des patients. Les patients avec HCD et une douleur qui dure depuis plus de quatre mois sont moins susceptibles d’éprouver des améliorations de leur douleur à la première visite (OR=1,944, p=0,043). D’autres facteurs associés à la HCD sont les suivants : une mastication unilatérale et l’implication dans un travail de précision.

CONCLUSION : la HCD peut prolonger la douleur et être associée à d’autres facteurs comportementaux

Commentaire :

Nous avons dit et répété qu’une stimulation tactile excessive, à priori inoffensive des dents, trop intense et/ou trop prolongée, était susceptible d’engendrer chez un individu stressé des douleurs très éloignées de la bouche et des mâchoires accompagnées ou non de troubles associés (acouphènes, nausées, vertiges, démangeaison dans les oreilles). En conséquence, le visiteur de ce site peut :

– soit crisper les mâchoires dents serrées fortement
– soit, sans effort, laisser toujours ses dents en contact (HCD )

Ces deux mauvaises habitudes peuvent éventuellement être l’une et l’autre génératrices de douleurs et de troubles invalidants pour les malades et déconcertants pour le praticien traitant. Enfin, compte tenu de ces données, devant un patient « fibromyalgique » ou souffrant de syndrome de fatigue chronique, effectuer une anamnèse ne comportant pas les questions :
– crispez-vous les mâchoires dents serrées ?
– effectuez-vous un travail de précision ?
– mâchez -vous d’un seul côté ?
risque d’entraîner une erreur de diagnostic préjudiciable au malade !

42 Comments

  1. Depuis longtemps nous subissons l'impact négatif de certaines idées-reçues bien ancrées dans l'esprit de la population:

    << La dent ça n'est que douleur !>> ou << Face aux difficultés, mon enfant, il faut serrer les dents !>>

    Durant notre activité d'enseignant universitaire nous avons pu imposer à des étudiants une étude préalable des neurosciences afin de mieux appréhender ce qui suivait : l'évocation de la pathologie.

    Mais lors de plusieurs conférences ceci s'avéra bien plus délicat face à des médecins dont le langage quotidien était devenu purement clinique (diagnostique et thérapeutique).

    Pour ces confrères la neuroanatomie et la neurophysiologie s'apparentaient désormais à des langages trop "hermétiques".

    Ainsi, faute de susciter d'emblée leur intérêt, nous les vîmes se détourner rapidement de notre propos.

    Face à cette incompréhension qui dure, je persiste à croire que leur attitude ne changera qu'à la seule condition d'une vérification

    clinique par eux-mêmes du bien-fondé de notre approche.

    Dans l'optique de cette vérification, ce site leur fournit les éléments diagnostiques et thérapeutiques indispensables.

    Les médecins se trouvent régulièrement confrontés à des malades se plaignant de douleurs erratiques qui incitent le praticien à poser le diagnostic de fibromyalgie. Mais il peut arriver que les traitements préconisés s'avèrent décevants.

    Pour notre part, en tant que chirurgiens-dentistes, nous nous intéressions aux douleurs de l'appareil manducateur.

    Mais quel rapport direz-vous ?

    Pour les malades reçus en consultation (le plus souvent des femmes), l'historique et l'examen clinique révèlent parfois des douleurs se situant bien au-delà de la région de la bouche et ne semblant avoir a priori aucun rapport avec l'acte de manger.

    Pour certaines d'entre elles le diagnostic de fibromyalgie avait justement été posé.

    Dans le cas d'une persistance des douleurs malgré le traitement médical, il n'est pas rare qu'un "dialogue de sourd" s'instaure entre le médecin et la malade, cette dernière ayant finalement tendance à déprimer.

    Parmi ces malades reçues en consultation, un pourcentage significatif souffrait d'une parafonction encore méconnue de l'ensemble des professions de santé : la crispation des muscles masticateurs, dents serrées.

    Evidemment nos prérogatives professionnelles consistaient à traiter cette parafonction et en aucun cas la fibromyalgie.

    Mais quelle ne fut pas notre stupéfaction de constater à maintes reprises l'atténuation voire la disparition non seulement des douleurs manducatrices mais également de certaines douleurs pourtant attribuées à la fibromyalgie !

    La répétition de ce fait ahurissant nous incita à poser la question : y aurait-il un lien entre serrement de dents et fibromyalgie ?

    Pour tenter d'y répondre, nous avons interrogé les neurosciences, plus précisément la neuroanatomie et la neurophysiologie.

    Que nous enseignent-elles ?

    1) Les nerfs trijumeaux (5èmes paires de nerfs crâniens) sont des nerfs mixtes :

    – en tant que nerfs moteurs, ils transmettent les commandes envoyées par le cerveau aux muscles des maxillaires pour mastiquer, avaler mais également participer à la parole, à la posture, à la respiration…

    – en tant que nerfs sensitivo-sensoriels, ils envoient au cerveau des informations (le plus souvent inconscientes) concernant les actes précités mais informations également utiles pour stimuler des fonctions plus générales comme la vigilance, la mémoire…

    Parmi ces informations multiples, certaines proviennent des dents et sont de nature purement tactile (non douloureuse)

    2) Les fibres sensitives des nerfs trijumeaux possèdent au niveau du Système Nerveux Central (SNC):

    – des relais nerveux très développés et des projections particulièrement étendues des informations entrantes, dépassant de loin les simples structures nerveuses trigéminales

    – des connexions riches et variées avec d'autres nerfs crâniens ainsi que des nerfs rachidiens (nerfs de la colonne vertébrale)

    l'ensemble formant une autre preuve de leur importance fonctionnelle au sein d'actes se manifestant au delà de région buccale.

    3) Les nerfs trijumeaux sont les nerfs les plus réflexogènes de l'organisme, c'est-à-dire propres à réagir de façon spectaculaire à des stimulations anormalement élevées et/ou durables et à répercuter (par les connexions déjà évoquées) leur effets délétères sur des structures non trigéminales (systèmes, organes, glandes, tissus…)

    L'ensemble de ces données alimentent la réflexion sur le mécanisme possible d’une répercussion d'informations trigéminales excessives en intensité et/ou en durée, générées par le serrement de dents, sur des structures et leurs fonctions associées et ce parfois loin de la sphère buccale.

    Aussi ne s'étonnera-t-on plus d'observer, par exemple, la disparition de crampes douloureuses dans les mollets chez un malade qui parvient à cesser son habitude nocive consistant à serrer involontairement les dents.

    Vous souffrez peut-être de douleurs pour lesquelles les traitements ne parviennent toujours pas à vous soulager.

    Les médecins généralistes ou spécialistes que vous avez consultés se perdent en conjecture ?

    A votre sujet, certains ont sans doute posé le diagnostic de fibromyalgie mais sans un résultat thérapeutique suffisant.

    Gardez confiance !

    Prenez le temps de vous observer surtout durant des activités diurnes qui demandent de l'attention, de la concentration, qu'elles soient physiques ou mentales : par exemple devant un écran (TV, ordinateur, portable…), en conduisant, en cuisinant…

    N'êtes-vous pas en train de serrer fortement les dents sans raison logique ? Certaines parmi vous se sont-elles réveillées brusquement en pleine nuit, les dents serrées avec une sensation désagréable de forte tension dans les muscles des maxillaires ?

    Si c'est le cas, pourquoi ne pas en parler à votre médecin ?

    Dans ce site des informations pratiques sont mises à la disposition des professionnels de santé, agrémentées de multiples données scientifiques internationales récentes. Elles leur permettront de tenter une thérapie certes nouvelle et inhabituelle pour eux mais dont nous pouvons témoigner de l'efficacité pour l'avoir nous-même évaluée sur des centaines de cas observés depuis des décennies.

    Dr Gérard Cucchi

    Docteur en Sciences Odontologiques

  2. Bonjour Professeur Hartmann,

    Je suis un homme de 38 ans.

    Courant de l’été 2018, 2 semaines après le décès de mon oncle j’ai eu mal derrière le haut du bras gauche.
    A noter qu’au niveau du boulot je n’étais pas bien non plus et que mon beau père avait un cancer en phase terminale.
    Par la suite j’ai commencé à avoir des engourdissements dans la main gauche.
    Puis après des picotements toujours dans la main gauche.
    J’avais également une gène au niveau de la joue gauche.
    Le médecin me fait passer un EMG des bras mais rien.
    Le neurologue me fait passer un IRM cérébral mais rien non plus.
    Les picotements se propage aux deux mains puis aux jambes.
    Le médecin me fait passer un IRM médulaire, EMG des jambes, doppler des jambes, rien également.
    Il me met sous Laroxyl et Effexor.
    Je supporte très mal l’Effexor qui m’empêche de dormir, il le remplace par le Cymbalta.
    Depuis j’ai eu plusieurs symptômes :
    – Douleurs dans les bras
    – Douleurs dans les jambres
    – Mal de tête
    – Mal dans la nuque
    – Mal dans les épaules
    – Sensation de muscles crispés
    – Douleurs dans les mollets accentués par la marche
    – Paupière de l’oeil droit qui saute
    – Fatigue au réveil et toute la journée
    – Muscles qui sautent dans les jambes
    – Sensation de brulures dans les jambes la nuit
    – Mal au ventre
    Entre temps mon médecin m’a passé au Seroplex. Les picotements ont disparus assez tôt.
    Les symptômes ne sont pas présents tous en même temps, c’est variable et il y a des jours où je n’ai rien, où je me réveille en forme.
    Ma conjointe m’a déjà dit que je grinçais parfois des dents la nuit et je me suis déjà surpris en allant me coucher que je serrais fort des dents.
    Par contre je n’ai pas les dents usées, ni mal dans la mâchoire.

    Est-ce que tous mes symptômes s’expliquent par ce serrage des dents ?

    1. "Est-ce que tous mes symptômes s’expliquent par ce serrage des dents" ?
      Absolument, à 100%.En conséquence, vous devez appliquer de manière OBSESSIONNELLE la technique  Hartmann-Bratzlavzki décrite dans ce site. Nous mettons en ligne aujourd'hui un article sur le sujet. Pour obtenir la cessation de ce bruxisme centré qui vous détruit,  il convient que vous ajoutiez au cérémonial le texte de l'article que vous allez apprendre par coeur.

      Bien à vous.

  3. Bonjour Professeur,
    Je suis une femme de 51 ans et je souffre depuis environ 5 ans de douleurs multiples au réveil:
    – douleurs à la tête (au front, et derrière les yeux)
    – douleur et raideur à la nuque
    – douleur dans les articulations des épaules
    – sensation d’épuisement
    – courbatures
    Si je tente de récupérer quelques heures de sommeil par une nuit plus longue, les symptômes sont encore plus marqués….
    Les douleurs au front et aux yeux me poursuivent toute la journée, j’ai souvent la sensation d’avoir la tête lourde et et « cotonneuse ». (Du Kétoprofène prescrit par mon médecin me soulage, mais ce n’est pas une solution sur la durée…) Je subis une fatigue quasi permanente, et j’ai des soucis visuels de plus en plus marqués (j’ai du mal à garder les yeux sur un point fixe).
    De surcroît, des crises de vertiges/nausées interviennent 3 à 4 fois par an, toujours au réveil. Sensation que ma tête est tellement lourde qu’elle m’entraîne sur le côté, incapacité à rester debout, nausées violentes et persistantes. J’ai fait 2 séjours aux urgences en 2019, suite à des crises qui duraient au delà de 24 H (vomissements récurrents, donc impossibilité de m’alimenter et même de boire). Sous perfusion pendant 1/2 journée (Tanganil + antidouleur + hydratation), je ressors « shootée » mais soulagée.
    Analyses de sang et IRM n’ont rien révélé d’anormal. Une consultation ORL non plus.
    En parallèle, un bruxisme a été diagnostiqué à la fois par mon dentiste (suite à plusieurs molaires cassées et des amalgames qui « sautent » sans cesse), et par un ostéopathe qui je consultais initialement pour mes douleurs à la nuque (muscles de la mâchoires durs et douloureux).
    Mon dentiste m’a fait confectionner une gouttière en silicone, dans le but de protéger mes dents. Cela m’a soulagée quelques mois, et j’ai cessé de la porter car au final elle me génait vraiment.
    J’ai découvert votre site aujourd’hui: enfin une explication, un lien entre ces maux !
    A ce jour je souffre de fatigue chronique, mon entourage s’agace en l’attribuant à un excès d’activité (« tu n’a qu’à moins en faire ») ou à un problème psychologique (« va voir un psy c’est dans la tête »).
    Les maux de tête et les douleurs dans la mâchoire me réveillent la nuit, et j’appréhende d’aller me coucher car je crains les douleurs au réveil. Ce qui ne fait que renforcer ma fatigue…
    J’étais déjà conscience de serrer les dents toute la nuit (quand les douleurs à la mâchoire me réveillent, je me surprend dans une posture totalement verrouillée: dents ultra serrées, tête basculée vers l’arrière, et souvent bras tendus au dessus de la tête …) Mais grâce à vous je peux enfin faire le lien direct entre ce serrement de dent, et les maux pour lesquels j’ai consulté des spécialistes sans obtenir de diagnostic clair. Dans la journée, il m’arrive également de me surprendre les dents serrées, c’est devenu je le crains un réflexe permanent.
    Je vais essayer la technique que vous décrivez sur votre site. Auriez-vous d’autre conseils à me donner ?
    En vous remerciant pour votre travail, et pour le partage de vos connaissances.
    Anna

    1. Bonjour Anna,
      Merci pour ce témoignage clair et fort bien écrit.
      Votre cas est sérieux et la spirale dans laquelle vous vous trouvez actuellement est difficile à vivre.
      Ne désespérez pas. Au risque de me répéter, l’application de la technique Hartmann-Bratzlavski doit se faire avec la plus grande rigueur et à vie !
      Je suis certain que si votre cas relève essentiellement d’un bruxisme centré, vous trouverez très rapidement une amélioration.
      Tenez-moi informé des évolutions de votre cas.
      Courage.
      Bien à vous.

      1. Bonjour Professeur,
        Merci de votre réponse. J’ai commencé à appliquer votre méthode: dans la journée je tente de remplacer le réflexe de serrement de dents par le serrement de lèvres, et cela m’a conduite à constater que le temps passé à serrer les dents était bien supérieur à ce que j’avais initialement évalué. C’est un serrement quasiment constant, quand je conduis, quand je travaille sur ordinateur, quand je prépare à manger … J’en viens maintenant à ressentir une crampe à force de serrer les lèvres, mais c’est probablement un moindre mal! En revanche, en phase nocturne c’est plus compliqué, et mes résultats sont irréguliers. J’ai réussi ponctuellement à passer une bonne nuit la semaine dernière , et à me réveiller un matin le visage moins crispé et les yeux moins cernés. Les autres nuits n’ont pas été aussi réparatrices, mais je note néanmoins une amélioration car les céphalées matinales sont devenues plus légères, voire disparues certains matins. Je me réveille toujours plusieurs fois dans la nuit et me surprends les dents serrées: mais maintenant grâce à vous je sais quoi faire, comment travailler à me rendormir en échappant à ce satané réflexe. Je vais donc persister dans l’application de la méthode. Je profite de ce message pour vous préciser qu’au rang des symptômes notés par mon dentiste, il y a eu 2 fractures verticales sur des molaires (point que vous citez sur votre site). L’une d’elle a dû être extraite, et j’ai pu garder la moitié de la seconde (après extraction de la partie la plus petite, racine incluse, car la fissure était sur toute la longueur de la dent). Je vous tiendrai au courant de mon cheminement. Merci pour votre aide précieuse! Bien à vous. Anna

  4. Bonjour Docteur,
    Voici mes symptômes que je ressens, acouphènes oreilles gauches depuis 15 mois, depuis 4mois brûlures, fourmillements ,douleurs ankylose dans les pieds aux niveaux des doigts pieds et dans les main, quelques crampes dans les mollets.
    J’ai passé IRM pour les acouphènes et Un EMG pour les pieds et mains tout est normal, ainsi queIRM de la colonne vertébrale.
    J’ ai des craquements dans la mâchoire gauche, après une consultation chez le dentiste il m’a posé depuis 10jours des cales sur les dents afin de rééquilibrer la mâchoire,
    Pensez-vous que ces symptômes sont ceux du SADAM , et mon dentiste a t’il raison concernant la pose des cales.
    très cordialement
    Dominique

        1. Bonjour Dominique,
          ce type de symptômes étant corrélés de manière très classique à une mise continuelle des dents en contact jour et/ou nuit, i il m’ est indispensable de savoir si vous grincez, serrez, tapotez vos dents ou les laissez perpétuellement en contact : pour établir un diagnostic.
          De quel type s’agit -il?
          Bien à vous

          1. Bonjour Docteur,
            J’ai posé la question à mon dentiste concernant le serrement des dents, il ne pense pas que c’est mon cas au vue de mes dents non usées, et quand je portais ma gouttière j’ai remarqué que ma mâchoire se relâche vers le bas.
            Par contre j’ai les deux molaires arrières gauches qui se sont couchées vers l’avant suite à un arrachage d’une molaire dans mon enfance,
            je suis inquiet concernant le problème des doigts pieds ankylosés avec douleurs et également en dessous des pieds quand je marche.
            Je vous remercie de votre écoute.
            Dominique

            1. Bonjour Dominique,
              La caractéristique essentielle du BRUXISME centré = le serrement de dents , c’est qu’il ne laisse pas la MOINDRE trace, contrairement au BRUXISME excentré = grincement qui lui laisse des traces d’usure. Le serrement de dents dont vous souffrez est susceptible de déclencher des douleurs référées très éloignées de la bouche et des dents allant par exemple des crampes nocturnes dans les mollets à des douleurs aux doigts de pieds, voire à la maladie de Ledderhose qui correspondrait à vos symptômes. La version de l’axe de vos molaires a très vraisemblablement produit un déséquilibre de sensibilité entre vos arcades dentaires , source de tous vos maux . Fermez vos yeux, avalez votre salive et faites moi savoir lors de la déglutition quel est le côté de vos dents qui EXISTE plus que l’autre.
              Bien à vous

              1. Bonjour Docteur HARTMANN,

                Pour répondre à votre question ,je ressens mes dents des deux côtés quand je déglutis, mais depuis deux mois mon dentiste m’a posé des cales sur mes dents afin de rééquilibrer ma mâchoire,
                Aujourd’hui je doute de ce dispositif, mes symptômes persistent toujours.
                Que me conseille vous ?
                Merci Docteur
                Dominique

                1. Bonjour Dominique,
                  Vous ne répondez pas EXACTEMENT à ma question :
                  Que nous sentiez vos dents lorsque vous déglutissez LES YEUX FERMÉS est normal. Ma question est : RESSENTEZ VOUS TOUJOURS LES YEUX FERMÉS la plus INFIME DIFFÉRENCE entre le côté droit et le côté gauche de vos dents ; autrement dit =: un côté EXISTE -t-il plus que l’autre ?
                  NB: Les cales n’empêchent nullement le test,
                  Grace à la sensibilité des récepteurs tactiles de vos dents situés autour de leurs racines, vos dents détectent , 0,009mm !
                  Votre cerveau est un super-ordinateur, sachez vous en servir (toujours les yeux fermé).
                  Bien à vous

  5. Bonsoir Dr Hartmann,

    J’ai 35 ans et je souffre actuellement d’un trouble de l’ATM. Il y a un an et demi, en octobre 2017, j’ai commencé à ressentir une gène dans mon oreille gauche. Pensant qu’il s’agissait d’un bouchon de cérumen, je suis allé voir mon médecin généraliste qui ne trouva absolument rien. Il me dirigea donc vers un médecin ORL qui m’annonça que ma trompe d’Eustache avait du mal à s’ouvrir. J’ai donc pris du Rhinomaxil pendant deux mois, sans aucun succès. Cette sensation d’oreille bouchée était assez aléatoire.

    Depuis ces six derniers mois, ces symptômes se sont alors aggravés : bruit de crépitement dans l’oreille gauche à chaque ouverture et fermeture de la bouche, accompagné d’une fatigue extrême.

    Je suis donc retourné voir mon généraliste qui m’a demandé de faire deux bilans sanguins (un en juin 2018, un en avril 2019). Ces deux bilans sont tout à fait normaux. J’ai donc consulté deux ostéopathes à trois reprises, entre septembre 2018 et janvier 2019. Le premier m’a tout de suite parlé d’un problème d’ATM lié au stress.
    Il est vrai que je suis d’une nature anxieuse et cette dernière année a été particulièrement éprouvante (sur les plans professionnel et familial).

    Le 08/02/2019, j’ai passé un IRM des ATM, dont voici le bilan : « Limitation nette de l’ouverture buccale bilatérale et harmonieuse, sans anomalie de position des ménisques et sans anomalie articulaire patente. »

    J’ai fait beaucoup de recherches sur le sujet et je suis tombé sur votre site qui m’a tout de suite interpelé.
    Voici mes symptômes actuels :
    – je suis complètement épuisé au réveil (avec un craquement de la mâchoire côté gauche, plus important le matin) et cette fatigue se poursuit toute la journée, m’empêchant de faire des activités qui ne requièrent pourtant pas beaucoup d’efforts ;
    – j’ai les yeux rouges au réveil et la gorge sèche (est-ce dû à des ronflements, à une mauvaise position dans le lit, à une mauvaise oxygénation ou à une pression des mâchoires durant mon sommeil ?) ;
    – j’ai des fourmillements dans les jambes et les bras, parfois un fluide froid, s’apparentant à un filet d’eau froide, qui court dans mes mollets lorsque je marche, ainsi qu’une pesanteur dans les membres. Ainsi, le simple fait de lever les bras me demande un gros effort ;
    – toute la journée, j’ai l’impression d’avoir la tête dans du coton, d’être dans un état second ; j’ai une sècheresse buccale et comme une difficulté à déglutir. Je ressens une fatigue oculaire (une sorte de brûlure derrière et autour des yeux, et c’est en fermant les paupières que je ressens un soulagement).

    Bref, je n’avais pas tous ces symptômes d’ordre neurovégétatif avant l’apparition de ce dysfonctionnement de l’ATM. Je me suis aperçu, après avoir lu vos articles, que je serrais parfois les dents ou les tapotais entre elles machinalement. Le matin, je ressens une douleur au niveau du visage comme si j’avais contracté mes muscles durant mon sommeil.

    Ma question est la suivante : pensez-vous que tous ces symptômes fibromyalgiques pourraient être provoqués par un serrement des dents involontaire lié à un état de stress ? À vrai dire, je ne sais plus quel spécialiste consulter : un orthodontiste, un stomatologue, un ostéopathe, un posturologue, un réflexologue…

    Comment être sûr que mon problème d’ATM est bien provoqué par un éventuel serrement des mâchoires ? Dois-je passer un test auprès d’un spécialiste pour en être sûr ? Si oui, lequel ? Et pourquoi seule l’articulation gauche dysfonctionne-t-elle ?

    Je précise que j’ai une légère déviation de la cloison nasale gauche (depuis ma naissance), qui ne m’a jusqu’à présent jamais posé de problème.

    Je souffre vraiment de cette situation qui m’handicape au plus au point et j’ai peur de sombrer dans une forme de dépression. Si vous pouviez m’apporter votre analyse et me conseiller éventuellement un de vos confrères. J’habite à Rouen.

    Je vous en remercie.

    Samuel

    1. Bonjour Samuel
      « Ma question est la suivante : pensez-vous que tous ces symptômes fibromyalgiques pourraient être provoqués par un serrement des dents involontaire lié à un état de stress ?! « .
      Effectivement, sans le moindre doute, dès lors que vous même reconnaissez serrer les dents, voire les tapoter. L’absence de lésions méniscales de l’ATM objectivées par l’IRM, ne diminuent en rien la possibilité d’avoir un dysfonctionnement temporo-mandibulaire (DTM) grave, ce qui correspond à votre cas. Je vais être dur envers vous et je vous prie de m’en excuser. Vous présentez un syndrome de fatigue chronique sévère mais parfaitement guérissable si………vous exécutez de manière OBSESSIONNELLE et A VIE les recommandations suivantes. Recherchez dans le site la description de la technique Hartmann-Bratzlavzki et suivez les 3 étapes A la LETTRE: gommettes , pincement de lèvres, cérémonial de la prise du sommeil.
      Quand vous vous en serez imprégné, regardez la VIDÉO (jamais avant) Il est indispensable d’envoyer au Webmaster, par mail, un tableau EXCEL où vous présentez l’intensité de chaque symptôme au 16 avril de la manière suivante : je n’en mets : que quelques uns (l’intensité au hasard)
      * Fatigue +++++ * Fatigue +++
      * Yeux rouge +++ * Yeux rouge ++
      * Fourmillements +++ la semaine suivante :* Fourmillements 0 etc…etc
      * Sécheresse buccale ++ * Sécheresse buccale +
      + * Déglutition 0
      Si c’est correctement fait, si vous vivez le jour , sans cesse les lèvres en contact , vous êtes sauvé .
      Sinon, on ne joue pas impunément avec ses dents et … je ne réponds de rien . Ce préalable est INDISPENSABLE. Résumé un tableau EXCEL par mail. j’e compte observer une améliorttion spectaculaire . A vous de jouer; ce n’est pas négociable.
      NB-Vous n’avez pas de fibromyalgie mais un DTM très sérieux
      -Un cérémonial du sommeil parfait diminuera +++ votre fatigue.
      Si pas de résultat : Il est mal exécuté.
      Dans un mois , il me faut un EXCEL qui me rend fier de vous !
      Bien à vous

  6. Bonjour,
    Âgée de 48 ans, je souffre de douleurs articulaires et musculaires chroniques, de migraines chroniques et de troubles du sommeil depuis une vingtaine d’années, et également depuis quelques années d’acouphènes et de vertiges; tout cela s’accompagnant d’une fatigue permanente et de difficultés de concentration.
    On a récemment mis l’étiquette de « fibromyalgie » sur cet ensemble de symptômes. J’ai un parcours médical assez chargé mais qui ne m’a pas encore aidée à me débarrasser de ces problèmes.
    Je m’interroge actuellement sur la part de la sphère dentaire dans ces différents problèmes. En effet, j’ai observé depuis deux ans que je serre très fréquemment les dents, la nuit, mais aussi le jour; on m’a fait une gouttière, qui m’a bien aidée au début, mais plus maintenant.
    D’autre part, j’ai eu dans l’enfance un accident de voiture qui a généré des problèmes de mâchoires, puis récemment deux coups du lapin, qui ont renforcé des douleurs cervicales. J’ai également des problèmes d’occlusion, une limitation de l’ouverture de la bouche, et j’ai eu des migraines très importantes quand on m’a posé des couronnes.
    Votre livre « Mal de dos, fatigue, migraine…si vous serrez les dents » et les descriptions que vous faites des différents problèmes générés par le serrement de dents m’ont beaucoup parlé.
    Mais il n’est pas facile de trouver des praticiens qui s’intéressent à ce genre de problèmes.
    Auriez-vous des indications à me donner sur des praticiens dans la région d’Aix-en-Provence/Marseille?
    Je vous en remercie par avance.

    1. Bonjour Jeanne- Sous réserve de l’examen clinique indispensable pour confirmer un diagnostic. Il apparait très nettement que votre accident de voiture de l’enfance, vos deux coups du lapin, votre limitation de l’ouverture de la bouche, vos migraines consécutive à la pose de deux cotions enfin votre serrement de dents diurne constituent un ensemble de présomptions en faveur d’une luxation discale de vos articulations temporo-mandibulaires (ATM). En conséquence, faites vous prescrire une IRM des ATM par votre généraliste ou par votre chirurgien-dentiste. Recopiez ici le texte du radiologue à la suite de ma réponse en prenant soin de préciser votre prénom et votre âge, toujours pour préserver votre anonymat. Après en avoir pris connaissance, je vous adresserai à l’un de mes correspondants à Marseille.
      PS En attendant, pour vous soulager: appliquez A la LETTRE, avec constance et minutie la technique Hartmann-Bratzlavzki décrite en détail dans ce site

  7. Bonjour , docteur ,

    j’ai découvert votre site et fait appel à vous pour un conseil .
    En effet à l’âge de 16 ans suite à entrainement de boxe j’ai perdu ma gouttière et j’ai eu un déboitement de la mâchoire que j’avais remis en place moi même et les douleurs furent estompées quelques mois après .
    Agé 64 ans , il y a 10 ans j’ai eu 3 alluvions molaires et prémolaires du maxillaire supérieur droit , à l’époque une névralgie a été diagnostiquée. A cette même période j’ai été opéré d’un polype au sinus droit . J’ai été ensuite soigné au tégrétol, rivotril temgésic durant 3 mois sans aucuns effet .A l’époque j’avais vu le Professeur Blanc à la Timone et il m’avait conseillé de tout arrêter et que la douleur disparaitrez . En effet travaillant énormément un médecin m’avait prescrit du Seresta et une nuit j’avais senti craqué et plus de douleurs. Durant ces 10 dernières années plus aucunes douleurs . En septembre 2018 j’ai eu deux alvusions dentaires côté gauche du maxillaire supérier. Le chirurgien dentiste en décembre m’a fait un dentier de 8 dents pour équilibrer ma bouche . Après la mise en bouche durant 3 jours 2 H par jour les douleurs très fortes côté droit sont réapparues au niveau du sinus et au fond de mon maxillaire droit…l Mon médecin traitant m’a donné de l ‘ixprim et prégabaline pensant une douleur névralgique en attendant mon RDV du 08/01 que j’ai arrété au bout de 4 jours effet atroce .Le 08/01/2019 j’ai revu mon dentiste et m’a demandé de masser mon muscle masseter et à l intérieur au fond du maxillaire mais en néophyte cela a entrainé des douleurs au palais à droite comme des aiguilles . Mon médecin traitant m’a donné des séances de Kiné et il m ‘ a dit que j’avais certainement un problème de l ATM

    En massant Masséter 15mn 3 fois par jours les douleurs diminuent voire disparaissent mais reviennent ¼ après . avec une douleur du maxillaire inférieur comme une tendinite apparaît pendant 30MN et petit à petit une pointe au même endroit et brulures au fond du maxillaire
    Sans le dentier .
    Lors de l’ouverture de ma mâchoire de mon index positionné coté gauche enfoncement du condyle et coté droit et gonflement coté droit
    Lors de la fermeture ma mandibule fait un mouvement à gauche un a droite pourse poser finalement sur les dents de la mandibule
    Ensuite oreilles droites et gauche bouchées, le condyle droit craque . Douleurs au niveau du cou près du Pharynx une aiguille comme une inflammation de la gorge .d’abord à droite pendant plusieurs heures puis a gauche après massages . douleur sous l’oreille droite en descendant au touché
    Dans la journée j’ai remarqué que je serre les dents et les douleurs s’accentuent lancinantes constantes jusqu’au massage des masséters pendant 20 MN amélioration et rebelote après. Connaissez vous un spécialiste ou un service qui pourrait me soigner ?
    Je suis à Toulon mais Marseille n’est pas loin ;D ‘ avance merci

    1. Bonjour Alain, Félicitations pour la description précise de vos symptômes. Il est important (antécédent: Boxe) de faire pratiquer une IRM de vos articulations temporo-mandibulaires (A.T.M.). Une fois le résultat obtenu, copiez, dans le blog, les conclusions du radiologue. Lorsque j’en aurais pris connaissance, je vous indiquerai la liste de mes élèves sur Marseille. Quel que soit le résultat, il est certain que votre bruxisme centré = serrement de dents est la cause et l’entretien de vos symptômes
      Bien à vous

  8. Bonjour,

    J’écris sur ce site car la méthode mise en place par le professeur Hartmann m’a sauvé la vie.

    En effet, depuis des années, j’urinais parfois toute la nuit (8, 10 fois) sans soulagement, j’avais des hémorroïdes, des crampes de la tête aux pieds, des torticolis, des névralgies d’Arnold, des dents cassées, des infections de la mâchoire et du palais, un épuisement chronique dès le réveil, des sciatiques, des cruralgies, une tristesse qui ressemblait à une forme de désespoir de ne plus pouvoir me projeter dans le futur pour cause de fatigue et de douleurs, des pertes de mémoire, une intolérance à la lumière, un voile sur l’œil, droit, une sensation de sinusite, des troubles gastriques… je me savais angoissée mais je ne savais plus si mon angoisse venait de mes troubles ou les générait.

    En cherchant dans toutes les directions possibles, j’ai fini par tomber sur le livre du professeur Hartmann sur Internet. Je l’ai acheté et j’ai eu l’idée de contacter ce monsieur par téléphone. Quelle bonne idée j’ai eue 🙂 Il a pris mon cas très à cœur et m’a suivie, est venu me voir à Paris, a formé ma dentiste à sa méthode, m’a coaché chaque semaine au téléphone, envoyé des e-mails informatifs et que sais-je encore. Alors, MERCI MERCI MERCI cher professeur.

    Mais voilà, le temps passant, après plusieurs mois de bien-être, j’ai commencé à oublier, à être plus laxiste et j’ai de moins en moins pratiqué. Résultat : le serrement de dents est revenu, de plus en plus violent. Dites-vous que vous n’êtes jamais guéri, que toute votre vie vous devrez continuer de pratiquer les gommettes, le serrement de lèvres, la visualisation avant de vous endormir…

    Le 29 décembre dernier, je me suis luxé le genou et, après 3 mois et demi, la luxation ne guérit toujours pas, sachant que la norme est de 6 semaines. Chaque nuit, bien sûr, je serre les dents, mais bien qu’ayant fait le lien dans ma tête, je n’osais l’évoquer à mon kiné ni aux différents médecins que je vois. Vendredi, j’ai posé la question à mon kiné qui était dépité de ne pouvoir m’aider à guérir : « Pensez-vous qu’il puisse y avoir un lien entre un fort bruxisme et le fait que mon genou soit douloureux et gonflé surtout matin au réveil ? Se peut-il que le bruxisme empêche mes tissus de se reconstituer ? » Et là, surprise, le kiné qui est également ostéopathe et fascia-thérapeute me répond : « Ah oui, tout à fait, c’est terrible ce que peut faire le bruxisme. – Vous connaissez le professeur Hartmann? – Non. – Et bien, je vais vous expliquer ce qu’il fait et vous apporter son livre. – Avec grand plaisir. »

    Et voilà, depuis hier, je remets en pratique la méthode Hartmann et ne laisse pas mes dents se toucher en dehors de la déglutition.

    Professeur Hartmann, vous êtes un homme merveilleux qui donne tant. Je vous remercie pour tout ce que vous m’avez appris et tout le soin que vous avez mis à m’accompagner. Je parle de vous le plus que je peux et j’espère que sera rapidement avalisée l’idée que la dent ne doit pas être soignée uniquement quand elle est elle-même algique mais également quand elle est génératrice d’algies dans d’autres parties du corps ainsi que de fatigue chronique et de toutes autres douleurs dites de cause inconnue. Ainsi, les personnes souffrant à cause de cela, ne se verront pas traitées de malades imaginaires par tout un tas de grands pontes obtus, comme ça a été mon cas tant en urologie, neurologie, orthopédie, gastro-entérologie, rhumatologie, ophtalmologie… et j’en passe. Ça aura duré 10 ans avant que je rencontre ce cher monsieur.

    Chers tous : Continuez les rituels et vous verrez votre vie changer.

    1. Dans mon énumération déjà bien longue, j’ai oublié la prise de poids, les douleurs des jambes et des genoux au point de ne plus pouvoir marcher, les douleurs dans les mains et sous les pieds (maladie de Leddherose : kystes se formant sur l’aponévrose), les vertiges et les migraines chroniques. Cette manie est une vraie calamité.

      Serrer les lèvres n’est pas ce qu’il y a de plus élégant, mais quid d’une femme qui a tout qui flanche y compris la mémoire?

    2. Merci Caroline pour votre attestation dans ce site et ces mots amènes à mon égard.
      Vous démontrez, ô combien avec précision, qu’un serrement continuel de dents peut être une calamité pour un organisme féminin (80 à 90% des cas – Hommes = 20 à10%). En effet les différents chercheurs (anglophones pour la plupart), s’accordent à reconnaître que les hormones féminines : les oestrogènes, exacerbent l’activité des récepteurs tactiles des dents et la transforment en douleurs référées. Ces douleurs dues au serrement, en particulier peuvent être très éloignées de la bouche et des dents. Exemple : les crampes nocturnes dans les mollets très dépendantes du bruxisme centré. Parfaitement guérissable par le simple arrêt du bruxisme lié à la technique Hartmann-Cucchi décrite en détail dans ce site.
      NB: Pour les professionnels = Bruxisme centré = serrement des dents , Bruxisme excentré = grincement
      Quand je pense que persiste en France, au XXIème cette pensée débile : « en cas de difficulté, il faut serrer les dents ».

      1. Caroline, Vous signaliez 80 à 100 besoins d’uriner par nuit. Sans doute une erreur de frappe que je corrige dans votre message. Lors de notre premier contact, vous m’aviez signalé que vous deviez vous lever 8 à 10 fois par nuit, ce qui cadre parfaitement avec les symptômes d’une femme souffrant de cystite interstitielle idiopathique ce qui était votre cas. Sachez que, dans tous les cas, votre attestation rendra service à de nombreuses femmes.
        bien à vous

        1. Bonjour Professeur,
          Je reviens vers vous suite à mon précédent commentaire. Pour rappel, je suis une femme de 34 ans. Je suis sujette à des vertiges (dont 3 grosses crises de vertiges rotatoires inexpliquées) depuis une dizaine d’années. Luxation de la mâchoire, craquements, cervicalgies, anxiété. J’ai pris conscience à la lecture par hasard de votre blog il y a 2 mois, que j’avais en permanence une molaire et une dent de sagesse semi-incluse en contact et que je serrais les dents en permanence. Depuis 2 mois, j’applique votre méthode à la lettre. Les vertiges ont nettement diminué. En revanche j’ai toujours des tensions au niveau des cervicales et la mâchoire qui craque. Et surtout la hantise que tout recommence. Quelle est la suite du traitement ? Y’a-t’il un espoir d’amélioration ?
          Je suis à Reims mais peux me déplacer en région parisienne / grand Est
          Merci d’avance !

          1. Bonjourr Nathalie;
            Ravi de lire que vous mettez en évidence par écrit le lien étroit reliant les vertiges avec le serrement de dents. Votre pronostic est excellent, à une seule condition c’est que vous continuiez ma technique A VIE. Vous ne pouvez pas vous permettre une éventuelle rechute. Si vous avez une luxation de la mandibule , il convient de savoir si elle est réductible ou irréductible. Pour ce, vous devez demander à votre dentiste ou à votre médecin une IRM de vos articulations temporo mandibulaires = ( A.T.M.) et m’en donner le compte rendu.
            Bien à vous

  9. Bonjour. C’est une méthode qui peut s’appliquer à tout les gomettes mais effectivement, j’ai testé votre méthode et associer au pincement des lèvres, ça évite de serrer les dents, ou plutot, ça aide grandement a en diminuer le serrement inconscient. Vous devriez diffuser votre site sur les sites dédiés à la fibromyalgie, je pense que cela aiderait grandement certaines personnes. Merci en tout cas

  10. Parce que vous allez coller des gommettes bleues dans toute la maison : glace de la salle de bains, réfrigérateur, machines à laver la vaisselle, le linge, votre sac à main etc, etc… en collant ces gommettes vous vous dites : Patricia, si je continue à serrer les dents, j’ai toutes les chances de ressembler plus tard à la sorcière de Blanche-Neige. Je ne connais pas un cerveau féminin qui ne va pas réagir à une telle menace. Votre cerveau par effet sub luminaire captera le message et vous interdira de serrer. Par contre, si vous collez vos gommettes en pensant : je vais acheter 2 kilos de poireaux : effet = 0.
    Pour la nuit, vous collez une feuille de papier blanc (volume cahier de classe) et vous ajoutez une vingtaine de gommettes. A l’instant, où vous allez éteindre la lumière, et jamais avant vous regardez vos gommettes et vous pensez à quelque chose de très très agréable. Si c’est agréable, les mâchoires restent écartées toute la nuit, si c’est désagréable elles restent fortement serrées.

  11. Bonjour Patricia, vous avez parfaitement compris ce qu’il faut faire le jour : de manière OBSESSIONNELLE « pincer les lèvres ».
    Reste le problème de la nuit. Votre fatigue est corrélée obligatoirement à une crispation continuelle des mâchoires dents serrées. Quelle est votre couleur préférée ?
    …A suivre, selon votre réponse.

  12. Bonjour, j’ai étée diagnostiquée fibromyalgique de nombreuses fois à cause de douleurs musculaires et de fatigue importante. Je me suis rendue compte de serrer les dents. Je vais essayer de faire votre méthode de pincer les lèvres. Je vous dirais si ça fonctionne. Merci d’avance.

  13. Je suis agée de 86 ans. Depuis une vingtaine d’années des crampes au mollet me réveillaient m’obligeant à me lever en attendant que cette douleur fulgurante disparaisse. N’ayant jamais souffert de crampes j’ai tout d’abord incriminé le nouveau traitement que je prenais pour combattre ma tension artérielle. J’ai donc changé de remède mais malheureusement les crampes persistaient. Mon médecin m’a alors prescrit du magnésium : sans aucun effet. ..mes nuits étaient toujours aussi agitées. C’est alors que le Professeur Francis Hartmann me conseillait de pincer les lèvres avant de m’endormir afin d’éviter de serrer les dents. Sans trop y croire j’ai quand même essayé et aussi étonnant que cela puisse paraître cela fera 10 ans l’année prochaine que mes crampes ont disparu. Je ne cesse de réaliser que serrer les dents est pour moi source de crampes.

  14. C.R. (74 ans) Certifie que le serrement de dents peut être la cause de douleurs (crampes nocturnes dans le mollets). L’arrêt du serrement de dents sur les conseils du Professeur F. Hartmann m’a heureusement permis de ne plus avoir ces crampes et de pouvoir passer des nuits plus réparatrices. Donc moins fatiguée.

  15. Je vous rassure. Dès lors que vous reconnaissez le serrement de dents vous êtes guérissable. Ce serrement nuisible à votre santé explique parfaitement votre fatigue le matin au réveil et vos troubles du sommeil. Je n’exerce plus en tant que praticien, je vous conseille donc de tout mettre en oeuvre par arrêter votre serrement. A cela le peux vous aider et vous invite à lire attentivement dans le site le passage où je cite BRATSLAVSKI (article sur la prise de poids anormale chez la femme). Question capitale pour vous aider efficacement : serrez vous uniquement le jour et/ ou la nuit ?

      1. 1°)Quel âge avez vous ?

        2°)Ou habitez vous

        3°) Je vous indique une technique dite Hartmann – Bratslavsky qui ne vous coutera pas un centime mais qui s’avère très efficace si elle est bien exécutée : au début garder toute la journée vos lèvres en contact, l’une contre l’autre et lèvres serrées, essayez alors de serrer vos dents. C’est IMPOSSIBLE !
        La suite : en fonction de votre réponse.

        Bien à vous
        Professeur Francis Hartmann

  16. bonjour on m a souvent diagnostiquer une fibromyalgie a cause de mon etat de sante. Je serre continuellement les dents sans m en rendre compte. j ai lu votre site mais je ne sais pas bien quoi faire. je peux prendre un rdv avec vous ?merci

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