Dents et Maladie d’Alzheimer :
Je tiens à remercier le journal La Provence d’avoir publié cet article de Lucette Agostini, laquelle rend compte avec justesse de l’essentiel de ma conférence : Dents et Maladie d’Alzheimer, faite à La Ciotat le 3 février 2020.
Quand Lucette Agostini évoque le lien entre le serrement de dents et la maladie d’Alzheimer, on comprend ici qu’un composite placé en légère surélévation, non équilibré après sa pose, puisse aggraver encore la vitesse de migration du cortisol secrété par l’hypothalamus et accentuer la destruction des neurones de la mémoire et de l’orientation spatiale contenus au niveau de l’hippocampe.
Je reformule donc mes réponses en en réalisant une synthèse.
Question : En somme, vous tendriez à nous faire croire que le bruxisme, dans sa forme la plus fréquemment observée : le bruxisme centré ou serrement de dents serait susceptible de déclencher tous les symptômes observés dans la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique ?
Réponse : Oui, souvenez vous, l’information sensitive tactile part des dents via le nerf alvéolaire inférieur, entre dans le crâne par le Foramen Ovale, pour les dents inférieures, et par le Foramen Rond pour les dents supérieures, traverse le ganglion trigéminal (ex ganglion de Gasser) emprunte l’immense noyau trigéminal et envoie simultanément des informations dans le cerveau et dans la moelle épinière depuis la moelle cervicale jusqu’à à la moelle sacrée. Au niveau du 3ème segment cervical, les neurones cervicaux et dentaires forment des synapses communes avec les cellules funiculaires de la moelle, lesquelles, si la stimulation du bruxisme est assez forte et assez durable sont susceptibles de véhiculer cette information jusqu’à la moelle sacrée en provoquant éventuellement des sciatalgies et des crampes nocturnes dans les mollets. Ces symptômes, à l’heure actuelle sont décrits dans le cadre de la Fibromyalgie qui est dite de « cause inconnue » car tous les examens para-cliniques sont normaux et n’expliquent pas les symptômes observés.
Quant au Syndrome de Fatigue Chronique (SFC), (dit aussi et pour les mêmes raisons : de cause inconnue) ll est parfaitement compréhensible lorsque l’on aura bien voulu admettre qu’un patient (majoritairement les femmes à 90%) crispe ses mâchoires dents serrées la majeure partie de la nuit avec la force exercée par une trapéziste qui maintient le poids de son corps suspendu par ses dents et par la seule force exercée par les muscles de ses mâchoires. Convenez avec moi que l’individu qui se prête à ce genre d’exercice ne soit pas fatigué le matin mais tout simplement exténué !
Je rappellerai à votre aimable souvenir que le dit individu recommence malgré lui la plaisante opération toutes les nuits (No comment !)
Il est donc normal d’observer au cours d’un syndrome de fatigue chronique les mêmes symptômes que ceux observés dans la fibromyalgie. Ce qui prédomine dans le syndrome de fatigue chronique c’est la force et la durée du phénomène bio-mécanique qui dépasse la nuit la force exercée le jour pour un simple serrement de cents = bruxisme centré.
Question : doit-on retourner voir son dentiste en cas de doute sur la bonne occlusion (= état de contact entre les dents) lequel état doit être équilibré, voire parfait entre les deux côtés de la mâchoire.
Réponse : C’est impératif !
Pourquoi ? Ce sont les dentistes de l’Extrême-Orient qui nous ont apporté la réponse et pour être exact surtout les japonais.
Souvenez vous de l’expérience réalisée sur les rats sur lesquels on a déposé une goutte de composite sur la face occlusale d’une seule incisive. Quelque temps après, par analyse sanguine on mesure le taux des hormones du stress qui sont : la nor-adrénaline et la cortisone de l’hypothalamus, on observe une augmentation verticale du % des hormones du stress chez les rats avec cette occlusion ainsi modifiée. L’action délétère du fort pourcentage du cortisol plasmatique de l’hypothalamus est le seul responsable de la destruction massive et relativement rapide des neurones de la mémoire et de l’orientation spatiale contenus au niveau de l’hippocampe, je le rappelle.
Vous m’avez aussi posé des questions sur la gingivite.
Je réponds : vous venez de dépasser la soixantaine, vos gencives présentent une gingivite, vous la négligez, cela devient une parodontite (périodontite). Les dentistes japonais ont fait un prélèvement du contenu bactérien de ces gencives et l’ont fait examiner par des médecins de laboratoire. L’analyse démontre la présence de bactéries Spirochètes, plus précisément : une catégorie spécifique de tréponèmes lesquels vont par voie sanguine et par voie nerveuse (via le nerf trijumeau, nerf des dents) envahir l’hippocampe et détruire, à ce niveau, les neurones de la mémoire et de l’orientation spatiale. Vous en déduisez rapidement le lien entre ce mécanisme et l’apparition d’une forme clinique indiscutable, car expérimentale, de la maladie d’Alzheimer.
Vous conviendrez-donc que sachant tout cela, on puisse légitimement parler de « prévention » de la maladie de dégénérescence des neurones, dite maladie d’Alzheimer.
Bonjour
Je découvre à force de recherche votre site et votre méthode. Très intéressant.
J ai 55 ans , et en cours de menopause survient des douleurs majeures surtout au réveil au niveau des ATM. Voilà le symptôme d’alerte.
Je collecte les symptômes que je n avais pas reliés au départ: acouphène, fatigue, serrement des dents, céphalées, troubles du sommeil, douleur au genou.
A force de consultations et examens divers, qui mettent à jour une arthropatie érosive des articulations avec désunion condylo meniscale je me retrouve avec une prescriptions de cales mandibulaires et bilan posologique. Il semblerait si je vous suis que mon bruxisme soit responsable de tous mes maux. Pensez vous que votre méthode peut être menee parallèlement à la mise en place des cales? Intérêt du bilan postural?
Merci