Il y a une spécificité unique dans l’organisme humain entre  les dents et une structure spécifique l’hypothalamus.  Ce dernier (pour faire simple) gère étroitement la vie harmonieuse et la survie de l’organisme tout entier. En effet il a été démontré d’une manière scientifique au CNRS que les récepteurs tactiles dentaires peuvent exciter ou inhiber tous les noyaux de l’hypothalamus.

Selon Wikipedia :

L’hypothalamus (du grec : ὑπό, hypo = dessous et θάλαμος, thálamos = chambre, cavité) est une structure du système nerveux central, située sur la face ventrale de l’encéphale. Cette partie du cerveau est constituée de plusieurs sous-structures, appelées noyaux. Ces noyaux sont des ensembles anatomiquement indépendants de neurones qui assurent diverses fonctions. L’une des fonctions les plus importantes de l’hypothalamus est de réaliser la liaison entre le système nerveux et le système endocrinien par le biais d’une glande endocrine : l’hypophyse.

Comme son nom l’indique, cet organe est situé en dessous du thalamus, juste au-dessus du tronc cérébral et forme la partie ventrale du diencéphale. Tous les vertébrés possèdent un hypothalamus. Chez l’humain, il est à peu près de la taille d’une amande.

Grâce à ses connexions avec l’hypophyse, l’hypothalamus est responsable de plusieurs processus métaboliques et d’autres activités du système nerveux autonome. Il permet la synthèse et la sécrétion de neurohormoneshypothalamiques dans la tige hypophysaire (ou tige pituitaire), qui à leur tour stimulent ou inhibent la sécrétion d’hormones hypophysaires. Il intervient ainsi dans la régulation du système nerveux autonome et des fonctions endocrines. Il intervient également dans le contrôle d’une large gamme de fonctions corporelles comportementales, incluant la reproduction, la thermorégulation, le contrôle du rythme circadien ou encore la faim.

 

Nous avons déjà écrit dans de nombreux articles que les conséquences délétères du serrement trop intense et/ou trop prolongé pouvaient toucher des territoires inattendus dans tous l’organisme.

A travers ces témoignages nous allons illustrer une conséquence très inattendue : la stérilité uniquement féminine.

Quand j’étais en activité dans le cadre de ma consultation à l’assistance publique de Marseille, j’ai eu plusieurs cas de stérilité féminine présentant un bruxisme caractérisé. Le traitement par la technique Hartmann-Cucchi a eu raison de ce bruxisme et pour conséquence heureuse, la fin de la stérilité de plus de 5 patientes qui ont pu avoir un enfant.

Oui, vous avez bien lu. Il existe une stérilité féminine liée au bruxisme. À relire le rôle de l’hypothalamus (écrit ci-dessus), cela n’est plus si étonnant.

Le désir, mais l’impossibilité d’avoir un enfant est un sujet extrêmement important, aussi en cas d’échec des méthodes modernes d’aide à la procréation, semble-t-il opportun de rechercher méticuleusement chez la femme toute forme de bruxisme susceptible d’être à l’origine d’une stérilité féminine.

En l’absence d’un bruxisme patent nous ré-orientons le lecteur en recherche d’information sur la stérilité vers d’autres sources.

Nous sommes spécialisés dans une région appartenant au nerf trijumeau : la bouche et les dents.

Le Dr Georges Lauranceau, médecin généraliste venu se former dans ma consultation alors que j’étais professeur en activité dans le cadre de l’Assistance publique de Marseille, m’a rendu un satisfecit concernant la relation intime entre le stress , la frustration, les dents mises en contact continuel et la stérilité.
Déconcertant, j’en conviens hautement avec vous !
Monsieur, Cher Maître,
Je vous propose un cas intéressant, comme convenu par téléphone la semaine dernière. Il s’agit de Madame Patricia M. 31 ans, infirmière hospitalière, elle vit depuis 2002 avec son compagnon. Ils désirent avoir un enfant. Mais se pose un problème de stérilité qui serait partagé.  En 2002, le couple décide de tenter une Fécondation In Vitro (FIV). En 2004, aucune tentative n’a abouti, tous ces échecs sont inexpliqués. Je vois Madame M. en juin 2003 pour un problème de sciatique aiguë avec une suspicion de hernie discale.
Récapitulatif:
 – Juin 2003,Sciatique droite, hernie discale ?
– Pendant l’été 2003, hospitalisation pour la sciatique, déclarée non opérable. Sortie sans traitement. Je décide d’appliquer un traitement désormais classique de mésothérapie loco-régionale.  
– En octobre 2003, nouvelle tentative de FIV, nouvel échec.
– En décembre 2003, présence d’un spasme dorsal. Ne supporte plus le traitement hormonal. Cela accroit son stress de manière très nette. Va à Toulouse.(perte de confiance dans le CHU de Limoges.)
– Elle subit une nouvelle tentative en janvier 2OO4, nouvel échec, très grosse déception.
– Février 2004, syndrome de serrement très fort. Stress et douleur de toute la zone trapézoïdale, relance de la douleur sciatique. Nous décidons de traiter le syndrome de stress et de spasme par infiltration du trijumeau au niveau du foramen ovale selon la technique décrite par le Pr Francis HARTMANN en 1993. Une carpule de Lidocaïne pure 3% de chaque côté. 
– Le 11 mars 2004, pour des raison professionnelles, madame M. n’a pu revenir plus tôt.
     * persistance de crampe sur le trajet du sciatique.
     * plus de spasme trapézoîdien.
     * persistance d’une sensation de gorge serrée ,2ème injection du trijumeau par la même technique.
– Le 22 mars 2004:
     * 3ème injection du trijumeau : même technique.
     * très grosse amélioration del’état général
     * tombe enceinte, la semaine suivante
     * persistance d’une certaine anxiété (la grossesse va-t-elle se poursuivre?)
* quelques crampes
     * une douleur spasmodique de l’épaule droite 
– Le 5 avril 2004 :
     * travaille normalement sans aucune difficulté – plus de douleur sciatique
     * très bon état général, la grossesse se poursuit parfaitement de manière parfaitement normale sur le plan obstétrical.
Nous avons poursuivi le traitement d’injection du trijumeau, tous les 15 jours jusqu’à la 8ème séance. Aucun problème de développement. Aucune fatigue particulière.     
Ma Conclusion:
J’ignorais au début ce problème de FIV. Mais je suis certain que le problème de cette sciatique si forte et si durable a été induit et entretenu par le syndrome de stress de la patiente lié aux difficultés de la FIV. Il est certain que dès que nous avons commencé le traitement d’anesthésie du trijumeau les choses ont changé radicalement sur le plan de la douleur locale et de la névralgie sciatique.
De plus, aucun autre traitement n’ayant été entrepris pour la FIV, on peut raisonnablement penser que ces injections ont permis de libérer tout un système comprenant les ovaires, les trompes et l’utérus lui même en permettant la fécondation et la nidation qui jusqu’à présent n’avaient pu être réalisées. Les échecs de la FIV étaient essentiellement dus à une impossibilité d’obtenir une nidation utérine.
DEUXIEME POINT :
Comme nous en avons convenu  au téléphone, j’aimerais que vous me fassiez un courrier très simple et très clair concernant le sujet suivant:
Il y a une superposition très nette des symptômes liés au serrement de dents et à ceux que l’on décrit liés au stress chronique avec en particulier la prédominance féminine.
Tous les documents que vous pourrez trouver concernant ces phénomène seront les bienvenus: dysfonctions cranio-mandibulaires troubles fonctionnels liés au stress et au serrement.
En espérant que vous pourrez trouver matière à un article original pour des revues hautement spécialisées, Veuilles croire Monsieur et Cher Maître à ma très haute considération. 
Docteur Georges Lauranceau 
Médecin Généraliste.  

NOTES du Pr Hartmann :
J’adhère pleinement au descriptif du cas relaté par le Docteur Lauranceau. Je me permets de modifier son hypothèse sur la fécondation et la nidation. L’action thérapeutique ne s’est nullement exercée sur l’appareil génital les trompes et l’utérus ; mais essentiellement, à un niveau central entre l’hypothalamus et l’hypophyse laquelle permet une ovulation normale permettant la nidation.
En Conclusion : 
La technique Hartmann-Cucchi a agi sur l’hypothalamus en stoppant les informations  nocives des récepteurs tactiles dentaires sur-stimulés par le bruxisme. Dans ce cas, les dents empêchaient tout simplement la fonction de reproduction.

Voir le document original d'époque (scan pdf)

Cliquez le lien pour voir le document original d’époque.

Témoignage Docteur G. Lauranceau

Bibliographie détaillée

Hartmann F (1970) Etude de la décharge des différents récepteurs appartenant au territoire trigéminal. Enregistrement par microélectrodes extracellulaires au niveau du ganglion de Gasser. Thèse 3ème cycle Sci Odontol Marseille

Mei N, Hartmann F, Roubien R (1971) Functional characteristics of dental ligament mechanoreceptors in cats. J Physiol (Paris) 63; 6: 137

Mei N, Hartmann F, Roubien R (1975) Caractéristiques fonctionnelles des mécano-récepteurs des ligaments dentaires chez le chat. J Biol Buccale 3: 29-39

Aubert M, Bonfil JJ, Hartmann, Mei N, Salenc C (1975) Recent experimental data on the sensitivity of the masticatory apparatus. Actual Odontostomatol 112 : 635-50

Mei N, Hartmann F, Aubert M (1977) Periodontal mechanoreceptors involved in pain. In: Pain in the trigeminal region. Anderson DJ & Matthews B (ed) Elsevier, p103

Mei N, Hartmann F, Aubert M (1978) La sensibilité dentaire chez le chat, nouveaux aspects neurophysiologiques. ref revue de biologie et d’écologie méditerranéenne tome V, numéro 2, 1978, Pp 61-94

Hartmann F, Salenc C, Mei N, Aubert M (1978) New findings on the importance and role of periodontal sensitivity Orthod Fr 49 : 347-50

Hartmann F (1979) Les douleurs cranio-faciales d’origine dentaire. Medit Medic 3: 7-15

HARTMANN  F.,  MEI  N., VEDEL  J.P.( 1979 ) Bases neuro-physiologiques de l’occlusion Encycl. Medic. Chir., Paris, , Stomato., 22008, C 10

Hartmann F, Mei N, Salenc C, Trub C (1980) Periodontal sensitivity and bone growth Chir Dent Fr 3; 50 ; 73 : 57-8

Hartmann F, Vedel JP, Mei N (1982) Physiologie et physiopathologie de la mastication. Encycl Med Chir Paris Stomato 22008, A 15

Hartmann F, Cucchi G, Antrassian J et al. (1985) Neurophysiologie et équilibration en prothèse adjointe totale. Cah Proth 51: 79-90

Hartmann F, Cucchi G, Antrassian J, Trentinella C, Orofino J (1985) Neurophysiologie et équilibration en prothèse adjointe totale. Cah Proth 51: 79-90

Hartmann F, Cucchi G (1986) Rôle du muscle ptérygoïdien latéral dans la phase de début du S.A.D.A.M. Cah Proth 56: 125-44

Hartmann F, Cucchi G (1987) Muscle ptérygoïdien et SADAM : Diagnostic précoce et traitement. Rev Odont Stomatol 16; 3: 209-18

Hartmann F, Cucchi G (1988) Le Syndrome de Costen: réévaluation du diagnostic. Médit Medic 376: 3-12

Hartmann F, Sarrat P, Gaudy JF et al. (1988) Muscle ptérygoïdien latéral, dissection anatomique et imagerie médicale. Perspectives dans le traitement du SADAM. Act Odont Stomatol 163: 545-66

Hartmann F, Sauget Y, Orofino J (1990) Incidences des chocs sur la posture et le mouvement de l’articulation temporo-maxillaire. Arch Inter Physiol & Bioch 98, 4: C16-C17

Hartmann F (1992) Cranio-mandibular disorders inducing nausea and vomiting. In: Mechanisms and Control of Emesis (Bianchi AL, Grélot AD, Miller GI, King GI) (ed) Colloque INSERM/John Libbey Eurotext Ltd C: 51-8

10 Comments

  1. Bonjour professeur,

    Le possible lien entre bruxisme et infertilité m’interpelle.. effectivement il y a quelques années j ai été diagnostiquée par un dentiste comme souffrant de bruxisme au vu de l usure de mes molaires.

    et finalement quand je vous lis je ne peux que être convaincue que mes autres symptômes (dont l’infertilité :échecs de 4 traitements FIV+ 1 ICA sans causes particulières d’infertilité) tels que migraines ( souvent soulagées  par la relaxation des mâchoires) hypers tensions des trapèzes et de la nuque ainsi que diaphragme, hernie discale et sciatique , douleurs oculaires, hyper sensibilité à la lumière, impressions de corps étrangers dans la gorge et sensation de gorge qui se ressere..

    Je vais d abord scrupuleusement suivre la technique que vous préconisez, mais auriez vous en parallèle quelqu’un a me recommander si un quelconque traitement complémentaire pouvait m’aider à aller mieux.

    Merci bcp pour votre temps et vos conseils 

    bien à vous 

     

    1. Bonjour Soubra,

      Concernant la technique Hartmann-Bratzlavski concernant vos lèvres c'est encore plus que scrupuleusement  que je xous deammde d'agir. C'est avecOBSESSION que je sous demande, dès le réveil,  de sentir vos lèvres en contact d'une commissure à l'autre, sauf pour parler et pour manger. Evaluation de l'amélioration des symptômes, fin mai,  communiquée par vous même  dans le blog.C'est un préalable INDISPENSABLE  avant que j'envisage à vous adresser à un de mes correspondants.

      Bien nà vous
       

       

  2. Bonjour professeur, 

    Je ne peux que confirmer le lien entre le système endocrinien et les dents. À 14 ans, j'ai eu une carie sur la molaire du bas (gauche). A la 1ère rage de dent, suite au choc "électrique" de la douleur, s'en est suivi un écoulement de sang. Cette rage de dent à provoqué l'arrivée de mes règles instantanément alors que ce n'était pas la période. J'ai en parallèle commencé à avoir des migraines atroces pendant mes règles, rendant le moindre mouvement de tête impossible tellement la douleur était forte et pulsatile. Le dentiste à l'époque m'avait très bien soigné cette dent si bien que je l'avais totalement oubliée. Vers mes 36 ans la molaire en question s'est cassée car je portais un "écarteur pour mon traitement orthodontique". Traitement inefficace et mal mené qui a complètement perturbé l'occlusion de ma dentition. Une jeune dentiste a alors enlevé le plombage et réparé la dent. Cette dent a commencé à devenir de plus en plus sensible (juste à l'angle en bas côté joue à côté de la 2ème molaire). J'ai eu un choc sur cette dent en machant un fragment de verre au restaurant qui m'a fait voir des "étoiles" devant les yeux. Je ne sais pas si ce choc a contribueé à rendre ma dent de plus en plus sensible. 2, 3 ans plus tard, été 2020, à cause de migraines j'ai consulté pour cette dent douloureuse. Le dentiste l'a alors devitalisée. Environ 20 jours après, j'ai eu mes règles et le soir, j'ai eu une éclipse de vue. Le matin au réveil j'ai eu une douleur atroce derrière et autour de l'œil gauche. S'en est suivie une migraine horrible pendant plusieurs jours au niveau des yeux, du front. Je n'avais jamais vécu cela auparavant. 5 mois après une irm à révélé une hypertrophie de l'hypophyse du côté gauche uniquement. En parallèle j'ai commencé à avoir des décharges électrique dans le visage, du côté gauche. J'avais une autre dent en stand by, la molaire juste au dessus où ma couronne avait commencé à "pourir" en dessous. Le dentiste avait procédé au nettoyage de la dent, pris l'emprunte pour la nouvelle couronne. Sauf que plusieurs jours après, j'ai commencé a voir des brûlures type piment autour des yeux. Je ne sais pas si c'était l'anesthésie qui était passée plus haut ou alors le fond d'œil que l'ophtalmo a fait 2 jours après l'anesthésie (faite pour nettoyer la dent à recouronner). J'avais alors les symptômes d'une sinusite sans en avoir une apparemment, javais mal jusqu'au sourcil gauche. J'ai alors attribué peut-être à tort ces problèmes à cette dent et je l'ai faite arracher. L'extraction a été très très musclée, si bien que j'ai eu une subluxation de la mâchoire et des fortes perturbations au niveau des cervicales ( à ce jour arthrose + hernie cervicale). S'en est suivie fière, migraine, douleurs mâchoire, forts craquements nuque, brûlures autour des yeux, douleur mobilité oculaire, douleur dans les sinus, la dent était au contact du sinus…) Grande incompréhension. Je ne retrouvais plus mon "occlusion naturelle"; en cherchant cette occlusion j'ai empiré mon cas car il y a forcément contact entre les dents quand on test et recherche ce contact de nos dents. Cela fait maintenant 2 ans que je vis avec ces problèmes d'hypophyse et de "sadam" , j'ai 40 ans. Je vis un véritable cauchemar, je ne travaille plus, je suis épuisée. J'ai sans cesse, h24, une pulsation au niveau du haut du nez, je vois comme un poul sous mon sourcil gauche quand je touche le côté gauche de mon crâne, ou tempe. Je ne peux pas dormir du côté gauche, la circulation du sang me perturbe et ça pulse plus fort derrière mon nez. Je reste dans l'errance médicale à ce jour. Je ne sais pas si c'est lié à l'hypertrophie de l'hypophyse qui comprimerait les sinus veineux ou alors à la dent arrachée qui était communiquante avec mon sinus et cela aurait perturbé la circulation sanguine ou alors cela serait lié à la dent devitalisée directement?? Le pire c'est que cette dent devitalisée continue à me faire vivre un cauchemar depuis la dévitalisation. Une dentiste m'avait dit qu'il y avait une lésion osthéocondensante et qu'elle saurait réintervenir mais qu'elle ne préférait pas toucher à la dent car j'avais un sadam, j'avais beau lui expliquer que ma dent me faisait déjà mal avant ce sadam mais rien n'y a fait. Elle m'a envoyée en consultation douleur où on m'a dit de prendre un anti-épileptique, ce que j'ai refusé. J'ai vu d'autres dentistes qui eux n'ont rien vu. Un autre à confirmé la lésion amicale mais m'a renvoyé vers 1 confrère qui n'est  pas intervenu dessus car à la radio tout semble très bien fait. Je fais mes recherches… Le dentiste avait mis du Cortisomol dans la dent. Il me semble qu'il y a de la cortisone. J'ai alors cherché un dentiste hollistique vers chez moi, et lui ai fait part de ma situation. Il m'a prescrit un cône beam, le compte-rendu fait état d'un kyste apicale. Lui n'est pas convaincu. Je le convaincs alors d'enlever le produit Cortisomol de ma dent qui serait probablement à l'origine de cette hypertrophie de mon hypophyse et d'utiliser ses produits naturels. 4 mois après il a accepté d'enlever ce produit. En 10 minutes c'était fait. Il n'avait pas anesthésié la dent car selon lui ce n'était pas nécessaire, la dent est déjà devitalisée. Quand il a creusé dans ma dent, j'ai ressenti le choc "électrique" dans les racines. Il s'arrêtait et n'allait pas plus loin quand j'avais mal. La dent a continué à me faire mal. 15 jours après, je pensais qu'il allait aller en profondeur mais pareil pas d'anesthesie, nettoyage sans depasser la zone de la douleur, laser puis il a refermé la dent alors que je sentais les racines pulser et me faire mal. Une trentaine de minutes. A ce jour j'ai encore mal à cette dent. Ça se met carrément à pulser quand la douleur se réveille, nuit comme jour. Pouvez-vous me dire ce que vous en penser professeur. Pourriez-vous me recevoir ou m'orienter vers un de vos confrères qui ont cette même approche de la dentisterie que vous. Il me faudrait simplement un endodontiste sensible à ma douleur qui accepte tout simplement  de reprendre ce traitement canalaire et y mettre des produits naturels. 

    Je m'excuse de la longueur de mon message et vous remercie d'avoir pris le temps de le lire.

    J'espère sincèrement avoir un retour de votre part.

    Cordialement.

    1. Bonjour Nanou,

      Je viens de faire deux lectures consécutives de votre texte . Elles me laissent, pour le moins , perplexe. Voué évoquez la notion de migraine , de SADAM et selon vos dires , il n'est question que de problèmes d'endodontie, c'est à dire de thérapeutique dentaire  non conforme à une étiologie de la migraine. Pas un mot concernant une forme quelconque de bruxisme. Dieu sait que ces formes sont multiples : bruxisme centré= serrement de dents, bruxisme excentré =grincement, frottement ou tapotement des dents, maintien perpétuel en contact des dents entre elles, sans pression. 99% des Sadam sont accompagnés d'une de ces formes précitées. Une exception : un traumatisme ayant entrainé une luxation réductible ou irréductible de vos articulations temporomandibulaires(ATM) . Seule une IRM de vos ATM  peut la mettre en évidence. En conséquence, j'attends une réponse conforme à mes observations.Je vous conseille la lecture de mon livre "Mal de dos, fatigue, migraine…  si vous serrez les dents Ed Kawa."

      Bien à vous

      Bien à vous

      1. Bonjour Professeur, 

        Je vous remercie pour votre réponse.

        J'ai évoqué un bruxisme suite à l'extraction de ma molaire du haut. Me faisant perdre en occlusion, j'ai empiré mon cas justement en mettant mes dents en contact et en les serrant pour chercher cette occlusion perdue. J'en ai pris conscience , cela a en effet eu tous ces effets néfastes que vous décrivez. J'y travaille, je me procurerai votre livre.

        Concernant les atm, une irm à révélé une subluxation de ma mâchoire, il n'est toutefois pas précisé si c'est réductible ou irréductible. Comment cela peut-il être réparé ? Y a-t'il un praticien spécialisé dans cela? J'ai vu quelques ostéopathes mais sans succès.

        Enfin en ce qui concerne ma dent devitalisée, celle-ci a exacerbé toute une partie de mon  système nerveux. C'est le point de départ de tout le reste. Lorsque le dentiste a nettoyé le Cortisomol de ma dent en creusant sans anesthésie je sentais les "chocs électriques" du nerf. La dent pulse parfois. Cela est-il révélateur que la dévitalisation est défaillante et doit être refaite. J'en souffre depuis 2 ans. J'ai consulté plusieurs dentistes mais j'ai l'impression que les dentistes se "couvrent" et n'osent pas dévoiler le travail de leur confrère, cela au détriment de la souffrance et de la détresse du patient. Il m'importe peu du dentiste, je peux comprendre qu'un traitement ait besoin d'être repris, cela peut faire partie des aléas, toutefois j'aurais aimé plus de transparence et de prise en compte de notre douleur. La seule chose qui m'importe aujourd'hui c'est me soigner et ne plus avoir mal à cette dent. Je vais aller consulter un endodontiste sur la capitale. Pouvez-vous me recommander un ou des endodontistes qui travaillent avec des matériaux naturels car je souhaiterai éviter le Cortisomol?

        Merci.

        Cordialement 

        1. Bonjour Nanou,

          Il convient dans votre intérêt de traiter dans  l'ordre : d'abord l'endodontie. Cherchez un bon spécialiste dans cette discipline. Une fois ce problème  traité et résolu, nous nous occuperons de votre luxation de l'ATM. 

          Bien à vous
           

  3. Bonjour Professeur,

    Je me permets de vous contacter suite à la découverte de votre blog il y a quelques mois et pratique, encore imparfaite mais néanmoins positive, de la méthode que vous avez développée.

    Je suis une femme de 32 ans, sujette au Bruxisme depuis près de 15 ans (début des études supérieures), et suis engagée depuis 2 ans maintenant dans un processus de PMA pour traitement d’une infertilité sans cause gynécologique identifiée (3 échecs en insémination classique, FIV suspendue en raison de la crise sanitaire, seule cause identifiée à date: réserve ovarienne basse).
    Suite à l’aggravation de mon Bruxisme en 2010, en lien avec une aggravation de mon état de stress (apparition de difficultés chroniques parrallèles: occlusion chronique du transit, douleurs articulaires et douleur chronique aiguë au pied droit), je me suis successivement orientée vers les solutions suivantes:
    * 2011: ablation de l’ensemble des dents de sagesses. Amélioration de mon état sur quelques mois avant de constater une aggravation de l’usure dentaire et des douleurs ATM
    * 2014/2015: réalisation de la méthode NAET auprès d’un ostéopathe agréé: résolution définitive des problèmes digestifs mais sans effet sur le Bruxisme. Je découvre dans le même temps que l’ostéopathie crânienne me permet de soulager temporairement les symptômes du bruxisme.
    * 2016: diagnostique d’une fracture de fatigue chronique au pied droit temporairement soulagée par le port de semelles
    * 2018:
    – diagnostique d’infertilité (début PMA).
    – début du traitement du Bruxime en lien notamment avec deux dentistes formés à la méthode du Docteur Montaud (travail de la mâchoire par des exercices répétés à l’aide d’une petite gouttière en plastique épais et souple: l’activateur mandibulaire). Couplées à d’autres exercices de relaxation et séances d’ostéopathies régulières, l’activateur donne de bon résultats dans un premier temps, mais le dispositif est très contraignant et peu compatible avec une activité professionnelle intense me concernant (exercices à faire plusieurs fois en journée qui nécessitent de s’isoler pour porter l’activateur). La moindre relâche se fait ressentir dans les jours/semaines qui suivent et, mal utilisé – en période de stress intense notamment, l’activateur agit sur moi comme un multiplicateur de la pression exercée par la mâchoire, et donc tend à aggraver les symptômes. Hors ces périodes de stress, je note une amélioration notable du bruxisme nocturne avec cette méthode.

    Suite aux recommandations d’un ostéopathe et découverte de votre blog par la suite, j’utilise donc une version partielle de votre méthode avec une amélioration notable de mon état en journée (qui se traduit par un espacement de 2 à 4 mois des séances d’ostéopathie). Je perds néanmoins ma progression lors de gros coups de stress ou frustrations.

    Sur ce point, et à la relecture des réponses que vous avez d’ores et déjà adressées à vos lecteurs je prends bonne note du caractère obsessionnel que doit présenter la pratique de la méthode pour être pleinement efficace.

    Ma question est la suivante: en lien avec les arguments que vous développez dans votre article, pourriez vous s’il vous plait me communiquer le contact d’un praticien dans la région d’Aix en Provence/Marseille qui pourrait m’accompagner, et éventuellement réaliser les infiltrations décrites par votre élève et confrère en parallèle du protocole de FIV qui devrait reprendre à l’issue du nouveau confinement ?

    Je vous remercie de m’avoir lue et je vous remercie d’avance de votre réponse.

      1. Bonjour professeur 

        je suis Drissia j’ai 40 et deux enfants. Depuis 2 ans je souffre de douleurs dans la fosse iliaque gauche et bas du dos à gauche mais aussi hanche. Ces douleurs peuvent me faire mal en même temps. Parfois que le dos ou parfois que dans l’aine.

        j’ai été opérée à plusieurs reprises:

        2020: hystérectomie + ablation kyste endométriose a gauche

        Fin 2020; forte chute dans les escaliers

        debut 2021: evenement personnel traumatisant

        Avril 2021: début de cette douleur: ablation kyste endométriose de nouveau à gauche. Le gynécologue ne sachant d’où venait la douleur il m’a de nouveau ouvert et à coupé la moitié de l’ovaire.

        2022: reprise cicatrice césarienne car on ne sait pas d’où vient cette douleur. Elle peut être en profondeur parfois ou dans les tissus

        2022: en septembre on me pose un stent pour le syndrome cockett( veine iliaque gauche compressée par la droite) j’ai un mieux mais toujours ces douleurs nerveuses hanche dos et fossé iliaque gauche. 
         

        je remarque il y a peu de temps que ma mâchoire me fait mal au réveil que j’ai des vertiges et maux de tête.

        ma dentiste m’a dit il y a deux semaines lors d’un contrôle que mes dents sont saines mais une gouttière me ferait du bien car mes dents du bas ont un peu bougé.

        j’ai oublié de dire que j’ai beaucoup de ballonnent mais aussi désordre gastrique général. Quand je dors bien mes douleurs sont moindres. Il en est de même quand je ne suis pas stressée. J’ai même eu récemment deux semaines sans aucune douleur! 
        je précise que cette douleur est très handicapante. Je ne peux quasiment pas bougé et si je bouge la douleur se réveille le lendemain par exemple.

        merci pour voiture reponse

        1. Bonjour Rezzag,

          Comment répondre valablement à une patiente qui ne me fait part d'aucun contact inter-dentaire continu, quelqu'il  soit!
          Je vous conseille de relire la page d’accueil du site.

          Bien à vous

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