Bruxisme et Ronflement
Bruxisme et ronflement : hypothèse neurophysiologique, la responsabilité du nerf trijumeau dans la genèse et l’entretien du ronflement est indiscutablement.
Quel est le lien entre Bruxisme et ronflement ?
Le ronflement est une manifestation nocturne de préférence masculine. Donc en dessous de 30 ans, environ 10% des hommes ronflent. Au même âge environ 5 à 6 % des femmes ronflent. Mais plus l’âge augmente plus le % augmente pour atteindre, passé les 60 ans, 60% des hommes et 40% des femmes.
Selon l’article du Figaro Santé du 26 avril 2019, une nouvelle étude montrerait que les femmes ronflent autant que les hommes. Mais elles l’avouent moins, (Etude israélienne parue dans Journal of Clinical Sleep Medecine 2019).
Alors, revenons aux cas les plus fréquents ; Il s’agit d’ hommes en surpoids âgés de 50 ans environ.
Bruxisme et ronflement :
Le ronflement peut parfois accompagner l’apnée du sommeil qui peut se révéler potentiellement plus dangereuse : perturbation de la respiration, du rythme cardiaque mais aussi le risque d’AVC.
Lors du ronflement, phénomène physiologique normal dû au relâchement des muscles de l’appareil respiratoire en position horizontale, un phénomène essentiel, méconnu survient. Il est initié par les différentes formes de Bruxisme.
De nombreux sites anglo-saxons mettent en relation : le ronflement, le bruxisme et les apnées du sommeil.
La densité des articles est très importante. Et lorsque l’on prend en compte les :bruxisme, ronflement, apnée du sommeil, il devient difficile de savoir lequel est le plus prépondérant.
Nous ne les citerons pas ici, mais il est facile de les trouver sur internet avec les mots clef suivants : bruxism snoring
Dans ce cas précis, il apparaitrait que le grincement des dents soit plus prépondérant que le serrement de dents comme facteur délétère.
En ce qui me concerne et après de nombreuses études bibliographiques, je vais tenter de vous mettre en lumière un schéma explicatif. Son but : vous expliquer la responsabilité du bruxisme dans la genèse du ronflement via la branche (V3), elle même branche du nerf trijumeau (V).
L’information tactile dentaire, mise en jeu par cette information hautement pathologique, va:
1°) mettre en jeu ANORMALEMENT :
– les muscles innervés par le nerf mandibulaire (V3, branche du nerf trijumeau), à savoir :
– le Ptérygoïdien médial : Pt. med.
– le Tenseur du Tympan : TT.
– le Tenseur du Voile du Palais : TVP.
2°) Mise en jeu ANORMALE, via une branche du V3, du muscle élévateur du voile du palais : LVP, via le NST (Nucleus of the Solitari Tract – Noyau du tractus solitaire) et le Noyau Ambigu NA.
NB : Rappelons que l’action combinée du muscle tenseur du voile du palais et du muscle élévateur du voile du palais participe à le production du son caractéristique du ronflement. Et n’oublions pas le rôle de la luette, rarement mentionné.
Nous avons représenté en bleu la sensibilité tactile des dents.
Nous montrons avec précision dans le schéma que SEUL le V3 intervient dans le mécanisme de ronflement.
En conclusion :
Dans une hypothèse neurophysiologique, la responsabilité du nerf trijumeau (nerf des dents) dans la genèse et l’entretien du ronflement apparait comme indiscutable.
Parmi les différentes formes de bruxismes, il apparaîtrait que le grincement de dents (grinding) soit la forme la plus délétère pour la genèse et l’entretien du ronflement (snoring).